L’actualité malienne en cette journée du samedi 17 juin est marquée par deux grands évènements. D’un côté il y a les leaders de l’opposition et de la société civile qui ont réussi à mobiliser du monde dans les rues de Bamako pour montrer à l’opinion nationale et internationale qu’ils ne sont pas les seuls à s’opposer au referendum que le pouvoir veutr organiser le 09 juillet prochain sur la nouvelle Constitution.
L’autre évènement, vous vous doutez, c’est d’abord le matinal et meurtrier attentat terroriste contre l’armée dans le camp de Bintagoungou, à 80 km de Tombouctou, la grande ville du nord du pays. Bilan : cinq morts, des disparus, et matériel militaire détruit. Deux évènements contrastés pour un pays qui semble entré dans une zone de turbulence. Le pouvoir qui croyait avec le soutien affiché du nouveau président français Emmanuel Macron et le vote au Parlement en faveur de la nouvelle Constitution, le plus dur avait été fait et que le président IBK pouvait déjà envisager de rouler tranquillement pour un second mandat. Mais, au vu de l’enchaînement des évènements, le locataire du Palais va devoir rabattre ses cartes, sinon il risque de foncer droit vers le mur, comme dirait quelqu’un.
Burkina Demain