L'avis du Groupe de travail de l’ONU redonne espoir aux avocats quant à la libération de leur client Djibrill Bassolé
Suite à l’avis du Groupe de travail des Nations-Unies sur la détention arbitraire, qui estime que «la privation de la liberté de Djibrill Bassolé est arbitraire et demande sa libération immédiate, à la satisfaction de ses avocats et de la NAFA, parti fondé par Bassolé ; beaucoup se demandaient ce qu’allait faire finalement le Burkina dans ce dossier. C’est cet après-midi que l’on sera situé sur la position de la justice burkinabè.
Le ministre de la justice et garde des sceaux, Bessolé René Bagoro, donnera la position du Burkina sur l’avis du Groupe de travail de l’ONU

Le  ministre de la Justice, garde des sceaux René Bagoro donnera sa position et celle du gouvernement burkinabè sur le dossier Djibrill Bassolé, suite l’avis du 3 juillet du Groupe de travail des Nations-Unies sur la détention arbitraire.

«Suite à la déclaration du Haut-commissariat aux droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies, relative à la détention de Djibrill BASSOLET, Général de la gendarmerie nationale et ex-ministre des Affaires étrangères, le ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion civique, Garde des Sceaux, Bessolé René Bagoro, anime une conférence de presse ce vendredi 07 juillet 2017 à partir de 15 heures», annonce  un communiqué de la direction de la communication et de la presse ministérielle.

Faut-il le rappeler, le Groupe de travail des Nations-Unies sur la détention arbitraire avait indiqué dans son avis du 3 juillet sur l’affaire Djibrill Bassolé ceci : «La privation de la liberté de Monsieur Bassolé est arbitraire en ce qu’elle est contraire aux articles 10 et 11 de la déclaration universelle des droits de l’homme et aux articles 9 et 14 du pacte international relatif aux droits civils et politiques ». Et  le Groupe de travail de l’ONU de  conclure en demandant au Burkina Faso la libération  immédiate du Général Bassolé.

Le Burkina va-t-il y accéder comme l’espèrent les avocats de l’ancien ministre des Affaires étrangère ou va-t-il maintenir le statut quo sur le dossier. En tous les cas, l’on sera situé dans quelques heures.

Mathias Lompo

Burkina Demain

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