L’actualité politique burkinabè de ces derniers jours reste dominée par l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi modificative de la Haute cour de justice et surtout celle relative à l’allègement des procédures de passation des marchés dans le cadre des projets Partenariat public-privé (PPP) qui a donné lieu à des passes d’armes entre le pouvoir et l’opposition. Sur ces questions, l’on n’a pas entendu Soumane Touré, président du Parti de l’indépendance du travail et de la justice (PITJ). Mais, l’homme, à en croire des sources bien introduites, s’apprête à animer une conférence de presse pour donner sa lecture de la situation nationale.
Si tout se passe comme prévu, Soumane Touré, président du Parti de l’indépendance du travail et de la justice (PITJ) sera face à la presse le 14 juillet prochain. Ce sera l’occasion pour lui de se prononcer sur la situation nationale qui reste encore dominée par l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi modificative de la Haute cour de justice et surtout celle relative à l’allègement des procédures de passation des marchés dans le cadre des projets Partenariat public-privé (PPP). On le sait, Soumane Touré, n’a pas sa langue dans sa poche, il ne devrait pas comme à son habitude, faire dans la dentelle.
A sa précédente conférence de presse, celle du jeudi 30 mars 2017, le président du PITJ avait appelé le président Roch Marc Christian Kaboré à « se faire un coup d’Etat à lui-même » comme l’avait fait en son temps, dit-il, le général Sangoulé Lamizana en février 1974. Pour lui, le pays est une dans une impasse institutionnelle et qu’il fallait passer par là.
Christian Tas
Burkina Demain