C'est le secrétaire général du ministère de l'eau, Alassane Sori (micro) qui a présidé l'ouverture du séminaire

Selon le rapport JMP 2016, au Burkina Faso, 55% de la population pratique toujours la défécation en plein air ; 63,7% des écoles et 86,9% des centres de santé en milieu rural ne disposent pas d’infrastructures d’assainissement et d’hygiène de base ; et il en résulte un taux d’accès à l’assainissement familial de 13,4% pour le pays .Cette situation de faible accès à l’hygiène et l’assainissement en milieu rural préoccupe IRC, Centre d’expertise et d’influence politique en matière d’accès à l’eau potable, hygiène et à l’assainissement, qui a initié ce mercredi 26 juillet,en collaboration avec ses partenaires dont le ministère de l’eau et de l’assainissement, un séminaire de capitalisation sur les expériences de promotion des services d’assainissement familial rural au Burkina.

C’est le secrétaire général du ministère de l’eau, Alassane Sori (micro) qui a présidé l’ouverture du séminaire. A sa gauche, le représentant de l’UE, Andrea Leone

Le taux d’accès à l’assainissement familial au Burkina Faso reste encore faible, 13,4% enregistré en décembre 2016. Face à ce tableau peu reluisant, les acteurs ne baissent pas les bras. Ainsi, à l’initiative de IRC, Centre d’expertise et d’influence politique en matière d’accès à l’eau potable, hygiène et à l’assainissement,   et de ses partenaires ; il se tient du 26 au 28 juillet 2017 à Ouagadougou un séminaire de capitalisation des expériences de promotion de l’assainissement familial en milieu rural au Burkina Faso.

C’est le secrétaire général du ministère de l’eau et de l’assainissement, Alassane Sori,  qui a présidé l’ouverture du séminaire. Le SG Sori au nom de son ministre qu’il représentait, a assuré que les enseignements qui seront tirés de ces trois jours de réflexion, seront utiles. Et d’exhorter les structures centrales du département ministériel à s’approprier les résultats des travaux du présent séminaire «afin de les valoriser pour améliorer les performances du secteur».

«Une plateforme de partage de connaissances et d’expertises»

Hilaire Dongodaba, directeur des opéations de IRC Burkina, se prêtant aux questions de la presse

L’objectif du présent séminaire, explique le directeur des opérations d’IRC Burkina, Hilaire Dongodaba, représentant le directeur pays, est de présenter et de discuter les connaissances et expertises plus récentes et avancées en matière de promotion d’assainissement familial en milieu rural et semi urbain. «Il se veut une plateforme de partage de connaissances et d’expertises sur les évolutions et opportunités relatives à l’assainissement familial en milieu rural», a-t-il ajouté.

Les efforts de l’UE soulignés par son représentant

Dans son intervention, Andrea Leone, représentant de l’Union européenne, partenaire financier de l’initiative,  a rappelé les outils développés par l’UE pour accompagner le gouvernement et les autres acteurs sur la question de l’assainissement. «Notre précédent programme d’appui budgétaire sectoriel eau et assainissement 2010-2016 mettait déjà l’accent sur la problématique de l’assainissement en milieu rural. Il a notamment contribué à renforcer le dialogue politique sur les taux d’accès à l’assainissement, et accompagné le renforcement des structures nationales et déconcentrées en charge de l’eau et de l’assainissement. Fort de cette expérience, un nouveau programme (2017-2020) a été signé en fin d’année dernière, mêlant efficacement aide budgétaire et interventions des ONG».

Grégoire B. Bazié

Burkina Demain

 

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