Les rideaux sont tombés vendredi dernier sur le séminaire de capitalisation des expériences de promotion de l’assainissement familial en milieu rural au Burkina Faso. C’est André Nonguierma, directeur général de l’assainissement représentant son ministre, qui a prononcé le mot de clôture de ces trois jours de discussions fructueuses.
«A la fin de ce séminaire, vous pouvez vous réjouir de l’atteinte des résultats fixés. En effet, non seulement, le partage d’expériences, la capitalisation des expériences, la définition de facteurs favorables et défavorables, mais aussi la synergie d’actions entre intervenants, sont entre autres des motifs de satisfaction».
Ce sont là les propos du directeur général de l’assainissement André Nonguierma à la clôture, ce vendredi 28 juillet 2017, du séminaire de capitalisation des expériences de promotion de l’assainissement familial en milieu rural au Burkina Faso. M. Nonguierma a en effet présidé en sa qualité de représentant du ministre de l’eau et de l’assainissement, la cérémonie de clôture de ces trois jours de discussions autour de la préoccupante problématique de l’assainissement (le taux d’accès à l’assainissement familial est 13,4%).
«Nous partageons et faisons nôtre les recommandations fortes issues de cet atelier, pour non seulement l’autodétermination locale, la création de marchés dynamiques de biens et services, mais aussi la responsabilité sociale des ressortissants, et la responsabilité communale», a-t-il ajouté.
Mettre fin à la défécation en plein air
Pour André Nonguierma, les défis du secteur de l’assainissement s’expriment en termes de fin de défécation en plein air à travers l’accès de tous les habitants du Burkina Faso à des services durables et d’optimisation de la gestion et de la valorisation des eaux usées et boues de vidange.
En effet, selon le rapport JMP 2016, au Burkina Faso, 55% de la population pratique toujours la défécation en plein air ; 63,7% des écoles et 86,9% des centres de santé en milieu rural ne disposent pas d’infrastructures d’assainissement et d’hygiène de base. D’où ce faible taux d’accès à l’assainissement familial de 13,4% du pays.
Le présent séminaire a été organisé par la plateforme des ONG WASH coordonnée par IRC.
Prenant la parole, le directeur des opérations de IRC, Hilaire Dongobada, a salué la participation active des différents acteurs du secteur de l’eau, hygiène et de l’assainissement à ce séminaire qui aura, comme l’a souligné le DG Nonguierma, atteint ses objectifs. Au total, plus 120 acteurs ont pris part à la rencontre. Les participants ont eu droit à un partage d’expérience du Niger fait par un représentant du ministère nigérien de l’hydraulique et de l’assainissement.
Grégoire B. Bazié
Burkina Demain