Ferdinand Ouédraogo, président directeur général du cabinet d’expertise éco/stratégique international, a animé ce 14 août 2018 à Ouagadougou, une conférence de presse sur les défis d’une bonne transition du Burkina Faso vers l’économie verte dans le contexte de la lutte contre le terrorisme et la criminalité économique et financière. Conférence de presse tenue dans le cadre, dit-il, du lancement des activités dudit cabinet.
C’est dans une salle de conférences de la Direction générale de la coopération (DGCOOP) presque vide que Dr Ferdinand Ouédraogo a délivré son message ce 14 août 2018 à Ouagadougou. «Je suis un pionnier qui vient pour combler le vide dans le domaine de la gestion des déchets électriques, aussi bien au Burkina Faso que dans la sous-région», soutient-il devant les quelques journalistes médusés qui ne semblaient pas bien comprendre de quoi il parlaient exactement ; Surtout qu’il abordait à la fois les questions de crimes économiques, financiers et environnementaux. «On ne vous comprend pas, c’est confus», lance un confrère lors de la phase des échanges. «Pas du tout, c’est peut-être vous qui ne m’avez pas compris… mais, je vous explique… », retorquera-t-il. Pendant plus d’une heure 30, il tiendra en haleine ses interlocuteurs. Même avec ça, certains avouent n’avoir pas bien cerné tous les contours de son combat.
«Je ne suis pas contre le gouvernement mais ses profiteurs »
A écouter le conférencier, son combat n’est pas encore bien compris même au niveau de l’administration. Contrairement à ce certains pourraient penser, il assure ne pas être contre le gouvernement mais «contre ceux qui profitent de leur position au sein du gouvernement pour l’empêcher d’exercer et de proposer ses services pour une meilleure gestion de la transition du pays vers l’économie verte».
Pour le PDG DE la CEOS, le domaine d’équipement de déchets électriques et électroniques est très important, pourvoyeur d’emplois, de capitaux, et permettra le Burkina d’être autonome financièrement, s’il est bien géré. Et de souligner la nécessité de former des compétences et de les mettre en valeur. L’innovation n’est pas, dit-il, synonyme de formater les « étudiants« en robots
Déterminé, il n’hésite à indexer des grandes structures publiques comme la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BECEAO) qui ne respecteraient pas les lois et règlements en matière d’environnement.
Félicité Sawadogo
Burkina Demain