A la tête du Parlement burkinabè, Salifou Diallo n'était jamais à court d'idées de développement
A la tête du Parlement burkinabè, Salifou Diallo n’était jamais à court d’idées de développement

Feu Salifou Diallo, ex-président de l’Assemblée nationale, ex-multiple ministre d’Etat, repose désormais sur la terre de son Yatenga natal, où il a été inhumé ce vendredi 25 août 2017, après des hommages officiels et populaires. De l’illustre disparu, l’on retiendra  à jamais sa propension aux nouvelles idées et à l’action, ce qui avait fait de lui une machine à produire des projets tous azimuts. Alors qu’on le savait déjà engagé dans plusieurs initiatives-modernisation du parlement, relève au niveau du sport notamment le football…la maîtrise de la croissance démographique-, l’infatigable Diallo nourrissait, à en croire ses proches, d’autres projets d’intérêt national et même régional.

Au nombre des projets de feu Salifou Diallo qui étaient encore dans les pipelines figurent, entre autres, l’autonomisation économique des femmes au Burkina et en Afrique, une manifestation culturelle de grande envergure dans le Nord du Burkina Faso.

Sur le projet de l’autonomisation des femmes, plusieurs femmes parlementaires burkinabè dont Juliette Bonkoungou du CDP ont témoigné de l’engagement déterminé de l’ex-président de l’Assemblée nationale à organiser à une rencontre de haut niveau sur la question. A l’image de la récente grande rencontre de Ouagadougou sur la limitation  à 3 le nombre des enfants par femmede en Afrique de l’ouest d’ici à 2030.

Salif Diallo envisageait aussi, selon un de ses proches, en l’occurrence Rasmané Ouédraogo dit ‘’ RASO’’, d’organiser une manifestation culturelle de grande envergure  dans la région du Nord.

Les ‘’Salifistes’’ de tous bords interpellés

Toujours, selon RASO, l’ex-chef de Parlement burkinabè se préparait aussi à s’installer sur le site de Samendeni pour faire de l’agro-business. Certainement cela allait faire tache d’huile au sein des parlementaires.

Mais, tous ces projets dont la mise en œuvre allait apporter un certain plus au pays, voire à la région, vont-ils rester lettres mortes ?

Bien de choses ont été entendues ici et là  dans les oraisons funèbres de l’illustre disparu, les uns et les autres promettant de poursuivre son œuvre. Vont-ils tenir leurs promesses ? Rien n’est moins sûr. Prendre des engagements  circonstanciels est une chose. Les mettre en œuvre concrètement en est une autre, surtout en politique. En tous les cas, les ‘’Salifistes’’ de tous bords sont interpellés.

Martin Philippe

Burkina Demain

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