En attendant la confirmation par les responsables de la communauté musulmane, partout au Burkina l’on se prépare pour la célébration ce 1er septembre 2017, de la fête de Tabaski. Un 1er septembre qui rappelle un autre 1er septembre, notamment celui de 2009, qui reste encore gravé dans la mémoire de beaucoup de Burkinabè dont des musulmans, parce que rappelant les pires souvenirs des inondations du  1er septembre de cette année-là.

«On nous dit que la fête c’est pour ce vendredi 1er septembre. Espérons que tout se passera bien. Il ne faudra pas que ce soit comme le 1er   septembre 2009 dèh ! Même si on est dans la galère, on peut toujours faire quelque chose, se rendre visite et partager ce que l’on a pu préparer».

Cette inquiétude de Zénabo Bikienga, habitante du quartier Tanghin, peut être partagée par bon nombre de Ouagalais, qui à chaque 1er septembre, se souviennent toujours, comme si c’était hier,  des désastreuses et inoubliables inondations de 2009 qui avaient littéralement dévasté Ouagadougou.

En  l’espace de 10 heures, la capitale avait enregistré près de 300 mm d’eau, faisant 9 morts, plus de 150 000 sinistrés, 250  maisons effondrées et une dizaine de  ponts détruits.

L’étudiant Hamidou souhaite ne pas vivre pareil évènement à Ouagadougou

Mêmes ceux qui n’ont pas connu ces évènements en ont entendu parler et ne souhaitent guère être témoins oculaires  de pareilles catastrophes.

«Moi, je n’étais pas encore à Ouagadougou quand il y  a eu les inondations du 1er septembre 2009. Mais, à ce qu’on dit, ç’a été une véritable catastrophe pour tout le pays. Inch Allah, pareil drame ne se reproduira dans le pays, surtout pas en cette journée du 1er septembre», confie pour sa part  Hamidou, étudiant à l’université Joseph Ki-Zerbo.

Il est vrai, le 1er septembre 2017, ce n’est pas le 1er septembre 2009 et qu’ici au Burkina en ce moment, ce n’est pas le Texas, mais c’est humain de se souvenir des cauchemars du 1er septembre 2009.

Et devant l’impossibilité d’être complètement rassuré par rapport à la survenue de tels  évènements dans le pays, quand l’on ne peut jurer de rien en prévisions météorologiques, il faut tout simplement, comme le recommanderait un bon fidèle musulman, «mettre cela en prière», confier au Tout-puissant, maître du ciel et de la terre,  cette journée bénie du 1er septembre 2017, qui sera forcément ce qu’il voudra qu’elle soit !

Bonne fête de Tabaski aux fidèles musulmans du Burkina et d’ailleurs !

Burkina Demain

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