Oumarou Paul Koalaga, directeur exécutif de l’ONG-DPI

Ceci est une déclaration de l’ONG-Diplomatie et Paix Internationales (ONG-DPI), à l’occasion de la Journée internationale de la paix observée chaque 21 septembre.

Oumarou Paul Koalaga, directeur exécutif de l’ONG-DPI

DECLARATION DE L’ONG-DIPLOMATIE ET PAIX INTERNATIONALES (ONG-DPI) A L’OCCASION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LA PAIX

L’Assemblée générale des Nations Unies, dans sa résolution 55/282, en date du 7 septembre 2001, a décidé que la Journée internationale de la paix serait observée chaque année le 21 septembre.

Ce faisant, cette journée est déclarée comme celle du cessez-le-feu et de non-violence, pendant la durée de laquelle toutes les nations et tous les peuples seraient invités à cesser les hostilités. Le Thème de cette journée est «  Ensemble pour la paix : respect, dignité et sécurité pour tous ». A travers ce message, les Nations Unies nous interpellent à œuvrer pour le renforcement de la paix dans la monde

Pour l’ONG-Diplomatie et Paix Internationales (ONG-DPI), la paix n’est pas impossible, ni introuvable entre les individus, les peuples et les Etats. Et notre lutte pour la paix est d’abord un combat pour la liberté et la démocratie, seuls moyens d’éviter le recours aux moyens violents pour régler les différends dans la vie internationale.

Le seul espoir d’un avenir humain dans la paix et la sécurité réside dans la construction d’espaces démocratiques stables au sein  des Nations et des Etats, afin que l’être humain soit traité comme un être humain.

La guerre froide nous a montré les limites de l’usage de la force dans la logique des deux super puissances. Dans les affaires internationales, la force ne doit rester qu’un moyen, jamais une fin. La force ne doit jamais se substituer au droit. Elle peut contribuer à restaurer le droit, pour le salut de l’humanité. Mais en aucun cas, la force ne peut être la seule mesure de relations entre Etats. Elle ne se nourrit que de sa propre brutalité. Grands ou petits, tous les Etats ont le droit d’exister et de se défendre pour vivre en paix et en sécurité.

La démocratie évite la guerre entre nations démocratiques ainsi qu’au sein d’elles. Elle régule, positivement «le vivre ensemble».

Défendre un idéal de paix représente l’ONG-Diplomatie et Paix Internationales (ONG-DPI), un attachement à cet idéal très noble, un idéal de liberté, de justice et d’humanité.

Nous sommes et restons attachés à l’éminente dignité de la personne humaine, à l’obligation des peuples et des Etats de se respecter les uns et les autres. Quel sera l’avenir de notre humanité? Il sera, ce que nous voudrons qu’il soit ; il dépend donc de nous tous.

Jamais les circonstances actuelles n’ont été plus propices à une telle initiative de ce genre. C’est donc le moment d’agir pour l’avènement dans le monde de paix durables et justes. Sans nier les obstacles, à surmonter, sans employer un langage sentimental, qui nous voile de la  réalité des affaires politiques et diplomatiques.

Faire prendre conscience aux jeunes, du monde des enjeux de la paix et de la démocratie. Les aider à penser et à agir, avec liberté et rigueur, pour la paix et la sécurité internationales. Car la réalité de notre monde est faite de conflits, de guerres, et de terrorismes. Mais en les expliquant mieux, en tentant de les comprendre, il est possible de les prédire.

A cet égard, l’ONG-Diplomatie et Paix Internationales est une ONG qui se veut une force morale, avec laquelle il faut compter pour engager la bataille pour le plaidoyer en faveur de la paix et la sécurité internationales.

Nous devons continuer à renforcer le système de la sécurité collective et nous assurer qu’il est capable de faire face aux menaces du XXIe siècle

Et nous devons promouvoir une plus grande tolérance et une meilleure compréhension entre les peuples du monde. Rien ne peut davantage mettre en péril les efforts que nous déployons pour consolider la paix et parvenir au développement qu’un monde divisé en blocs religieux, ethniques ou culturels. Dans chaque nation, et entre toutes les nations, nous devons nous employer à promouvoir une unité fondée sur notre humanité commune.

Certes, les partisans de la paix ont souvent déçu et échoué au cours du XXe siècle. Et, les opinions publiques de tous les pays gardent une attitude pessimiste, voire sceptique à l’égard de la capacité des Nations Unies à régler durablement  les conflits ensanglantant la planète. Evidemment, il faut en tenir compte.

C’est pourquoi, pour briser ce pessimisme, et changer la face du monde, la diplomatie et la paix ainsi que la sécurité humaine, doivent être des processus structurels reposant sur une éducation et une diffusion d’une culture de la paix.

 

Fait à Ouagadougou, le 21 septembre 2017

Oumarou Paul KOALAGA

 

Directeur exécutif de l’ONG-DPI

Expert/Consultant Géopolitique des conflits armés

(Terrorisme et Extrémisme violent)

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