Dans le Sahel Burkina, la rentrée scolaire 2017-2018 s’annonce sous de mauvais auspices, avec la multiplication, ces derniers jours,  des actes terroristes.  La peur et l’inquiétude règnent en ce moment au camp des réfugiés maliens de Mentao, près de Djibo, dont le poste de sécurité a été incendié vendredi dernier. Le Sahel Burkina est ainsi progressivement en train de basculer dans la situation du Nord-Mali.

Les terroristes sont-ils en train d’anticiper la mise en place de la force G5 Sahel prévue pour démarrer en mi-octobre 2017 ? Ces derniers jours, les attaques terroristes se sont multipliées dans le Sahel Burkina. Plus tard que le 23 septembre dernier, ce sont au total 4 soldats  burkinabè qui ont été blessés  suite à une explosion de mine au passage de leur véhicule. La veille, vendredi 22 septembre, c’est le grand camp de réfugiés maliens de Mentao qui a vu son dispositif de sécurité partir en fumée avec l’incendie du poste de sécurité dudit camp. «Actuellement, ce n’est pas du tout la joie. C’est l’inquiétude et le peur ici», confie une source sur place.

Menaces pour la rentrée scolaire 2017-2018

Dans un tel contexte de regain d’insécurité dans le Sahel, la rentrée scolaire 2017-2017 se retrouve de facto menacée. Comment les acteurs de l’éducation peuvent-ils en effet  dans ce contexte aborder cette rentrée avec sérénité ? En attendant le démarrage de la force G5 Sahel, il faudrait peut-être que l’Etat prenne de mesures fortes pour favoriser une bonne rentrée scolaire dans le Sahel.

Christian Tas

Burkina Demain

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