Le Cadre de concertation démocratique (CED), a tenu une conférence de presse ce 4 octobre 2017 à Ouagadougou pour dénoncer la décision d’annulation du meeting du 07 octobre et annoncer la reprogrammation dudit meeting pour le 21 prochain.
« Au regard de la situation sécuritaire actuelle au niveau de notre pays d’une part et des informations à ma disposition faisant cas des risques d’affrontements et de débordements lors dudit meeting d’autre part, je suis au regret d’annuler par la présente cette autorisation. Par conséquent, votre manifestation prévue aux date et lieu (…) est interdite ».
Voici la substance de la note de la commune de Ouagadougou en réponse à la demande de manifester du Cadre de concertation démocratique le 07 octobre 2017 à la place de la Nation.
Face à la presse, Pascal Zaïda a vigoureusement dénoncé cette décision d’annulation du « grand meeting de veille citoyenne ». Il dit ne pas comprendre l’attitude de la mairie. Il ajoute, pendant que le MPP, le parti au pouvoir programme ses activités librement, lui, la mairie lui interdise de manifester. Pour lui, cette interdiction ne peut qu’être des manœuvres du pouvoir. Car, « ils ont peur » dit-il.
Selon lui, l’argument sécuritaire brandit par la mairie est infondé, en ce sens que la « police avait donné son feu vert pour assurer la sécurité ». Mieux, « 200 vigiles et 100 loubards » avait été recrutés pour renforcer la sécurité afin d’éviter le moindre trouble.
A défaut de la date du 07 octobre, Pascal Zaïda, coordonnateur national du CED et ses camarades disent avoir reprogrammé leur meeting pour le 21 octobre prochain. A cette date, « nous allons tenir notre meeting même si on nous l’interdit » menace t-il. Puis d’ajouté « je réaffirme devant Dieu et devant les hommes, si je vais mourir pour la liberté d’expression, pour la liberté des individus qui ont été garanties par la Constitution, je donne rendez-vous au peuple burkinabè le 21 Octobre 2017 à la Place de la Nation »
Joachim Batao
Burkina Demain