Le 1er vice-président du MPP Simon Compaoré dans ses oeuvres oratoires

A l’occasion de sa rentrée politique, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a tenu une conférence de presse ce 05 octobre 2017 à son siège national. Son 1er vice-président Simon Compaoré est ses camarades ont livré leur point de vue sur la question de l’autorité de l’Etat. Les sujets brulants du moment tels le retour de Blaise Compaoré, le meeting de Pascal Zaïda et ses compagnons et la succession de Salif Diallo ont été abordés.

Le 1er vice-président du MPP Simon Compaoré dans ses oeuvres oratoires

Le MPP a effectué sa rentrée politique ce 5 octobre 2017. Cette rentrée est placée sous le thème « le Mouvement du peuple pour le progrès face au défi de la sécurité, de la restauration de l’autorité de l’Etat et de la forte demande sociale ».

Pour le 1er vice président du MPP, il n’y a pas de doute à se faire sur les rudes épreuves que traverse le pays. Les attaques, certains mouvements sociaux ne peuvent qu’être des manœuvres des « ennemis du pays ». A ce sujet il affirme que « nous n’avons pas la phobie du complot, mais le complot est là ». Il dit connaître, sans bien sur citer de nom ceux qui sont « cacher et qui pactisent avec le diable ». Mais, déclare t-il « nous allons répondre au coup de ceux qui veulent nous empêcher de tourner dans le sens du PNDES ».

A la question de savoir ce qu’il pensait de l’entêtement du cadre d’expression démocratique de Pascal Zaïda de tenir un meeting malgré l’interdiction municipal, Simon se dresse et lance : « Zaïda, il est qui ce bonhomme pour oser défier l’Etat. Il est adossé à des choses faillibles ». Lorsque l’enveloppe (argent) va finir il va se calmer a-t-il laissé entendre. Puis d’ajouté « C’est un provocateur, c’est des gens alimenter ». Pour enfoncé le clou il dira que, « même si c’est du vin, on ne peut pas aller dans le feu. Même celui qui est sou c’est que le feu brule ». « Wait and see », conclut-il avec cette expression anglophone.

Après avoir qualifié de provocation la demande de retour par des OSCs de l’ancien président Blaise Compaoré, il reviendra pour dire que « c’est pas nous qui lui avons dit de partir et ce n’est pas à nous de lui dire de revenir ». Sur le cas de François Compaoré, Simon confirmera que le mandat international est bel et bien émis.

La disparition de Salif Diallo, ancien président du MPP, est certes une perte pour le parti, mais le 1er vice-président se veut rassurant quand aux rumeurs de risque de fragilisation du parti. D’un regard fixe, il déclare « quand vous me regarder, c’est loin d’être des gens qui se cherchent ». Et d’ajouté «  le MPP résistera aux intempéries parce que nous sommes fondés sur du roc ». A l’entendre la succession de Salif Diallo n’est pas à l’ordre du jour, le plus important c’est de  continuer ses chantiers.

Joachim Batao

Burkina demain

 

 

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