Le 1er vice-président de l'Assemblée nationale, Me Bénéwendé Sankara

Alors que l’épreuve de force semle déjà engagée au sein du parti avec les membres du groupe parlement UPC-Renouveau démocratique, la sortie chez nos confrères de la Radio nationale du vice-président de l’Assemblée nationale Me Bénéwendé Stanislas Sankara, par ailleurs ancien chef de file de l’opposition politique (CFOP) pourrait mettre du baume au cœur de ces députés UPC-RD, sous la pression depuis l’annonce de la constitution de leur groupe parlementaire.

Le 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Me Bénéwendé Sankara

Après des membres du bureau politique national qui les appelaient au cours de leur conférence de presse de ce lundi 9 octobre à prendre leur courage à deux mains et à démissionner du parti , c’était le tour ce mardi des militants de l’UPC de monter au créneau et d’accentuer la pression sur les 13 députés membres du groupe UPC Renouveau démocratique, les enjoignant de démissionner.

Au cours de leur conférence, les militants UPC ont annoncé des mesures (manifestations publiques, visites aux domiciles des députés) pour contraindre les membres de l’UPC-RD à démissionner et à laisser leurs places aux suppléants.

C’est dans ce contexte que sur une sollicitation de nos confrères de la Radio nationale, le 1er vice-président de l’Assemblée nationale s’est exprimé sur la question.

«C’est tout à fait légale et fondé», c’est l’avis du vice-président de l’Assemblée nationale, Me Bénéwendé Stanislas Sankara sur cette question de la création du groupe parlementaire UPC Renouveau démocratique annoncé dimanche dernier par 13 députés de l’Union pour le progrès et le changement (UPC).

«Cela peut donner lieu à des bouleversements»

A entendre l’ancien chef file de l’opposition politique (CFOP), du point de vue de règlement de l’Assemblée nationale, il n’y a pas de problème. ‘’Maintenant, cela peut donner lieu à des bouleversements au niveau politique et à des débats’’.

Au cours de sa conférence de presse de ce lundi 9 octobre, le président de l’UPC Zéphirin Diabré avait appelé le président de l’Assemblée nationale à se prononcer sur la légalité ou non de ce groupe parlementaire, parlant d’usurpation de titre.

Cet avis du 1er vice-président de l’Assemblée nationale, juriste de formation et avocat de profession vient comme une réponse à la requête du président de l’UPC qui voit dans cette création du groupe UPC-RD une manœuvre de déstabilisation de sa formation par le  parti au pouvoir MPP. Dans ce contexte, Bénéwendé semblait mieux indiqué pour répondre que le président de l’Assemblée nationale dont le parti est accusé d’être à la manœuvre.

Joachim Batao

Burkina Demain

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