Il y avait quelques zones d’ombre mais c’est maintenant effectif. La liberté provisoire est accordée à Djibril Bassolé. A la sortie du conseil des ministres de ce 11 octobre 2017, le gouvernement, par la voix du ministre de la justice, des droits humains et de la promotion civique, René Bagoro s’est exprimé sur la décision de mise en liberté provisoire du général Djibril Bassolé.
Il a indiqué que le gouvernement ne souhaite pas faire de commentaires particuliers sur la question étant donné qu’il s’agit d’une décision de justice. Tout en assurant que « tous les moyens légaux seront mis en œuvre pour que les victimes de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et du coup d’Etat manqué du 15 septembre 2015, puissent avoir une réparation par la tenue d’un procès dans les meilleurs délais».
Toutefois il lancera, sans doute au regard des contradictions suscitées par cette décision que « Le gouvernement voudrait rassurer les populations que dans le respect strict de la séparation des pouvoirs, tous les moyens légaux seront mis en œuvre pour que les victimes de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et du coup d’Etat manqué du 15 septembre 2015, puissent avoir une réparation par la tenue d’un procès dans les meilleurs délais ».
Joachim Batao
Burkina Demain