La joie des partisans et soutiens du Général Djibril Bassolé ne fut pas totale ce mercredi avec la libération provisoire de leur champion qui ne s’est pas passée comme ils l’auraient imaginé. Alors que tous les petits plats avaient été mis dans les grands pour accueillir à domicile l’ancien chef de la diplomatie, les autorités judiciaires ont finalement décidé, selon des sources concordantes, de placer en résidence surveillée, quelque part dans la capitale, Djibrill Bassolé. Le pire, c’est que ses proches ignorent ce nouveau lieu de détention. Ce qui en rajoute naturellement à la déception.
On le savait, cette libération de Djibril Bassolé annoncée pour ce mercredi 11 octobre, n’était pas du goût de tout le monde. Et beaucoup ne passaient par quatre chemins pour exprimer leur désaccord. Mais, l’on ne pouvait guère s’imaginer que cela se terminerait de la sorte, avec une mise en résidence surveillée du Général, loin de ses proches et de sa famille politique.
Ces pressions qui compliquent le cas Bassolé
Cela a déjà été dit, le dossier Bassolé dépasse le strict cadre de la justice. Le dossier a vite pris des allures politiques avec des pressions venant de toutes parts. L’annonce même de la présente libération provisoire est le résultat de plusieurs pressions à la fois internes et externes. De même, cette mise à résidence surveillée est le résultat d’autres pressions.
Visiblement prise en le marteau et l’enclume, la justice burkinabè ne sait plus à saint se vouer. La justice se trouve de facto otage de ces forces centrifuges. Ce qui ne fait que compliquer le cas Bassolé. En tous les cas, c’est à la justice de se mettre au-dessus de la mêlée et de dire le droit. Rien que le droit.
Burkina Demain