Les rideaux sont tombés jeudi dernier sur la conférence internationale sur la technologie du bio-digesteur qui se déroulait à la salle de conférences de Ouaga 2000. Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, qui a fait de l’installation des bio-digesteurs l’un des axes majeurs de sa politique énergétique en direction du monde rural, avec notamment l’objectif de construire 40 000 bio-digesteurs d’ici à la fin de son quinquennat en 2020 ; a rehaussé la cérémonie de clôture de sa présence.
Les acteurs de la conférence internationale sur la technologie bio-digesteur tenue du 9 au 12 octobre 2017 à Ouagadougou, ont apprécié à sa juste valeur la présence du président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré à la clôture. Organisé par le gouvernement burkinabè en collaboration avec l’Africa Biogas Partnership Programme (ABPP), l’évènement qui a réuni plusieurs pays d’Afrique dont l’Ouganda, l’Ethiopie, le Kenya et la Tanzanie et le Burkina Faso.
Ces 5 pays sont parties prenantes de la mise en œuvre de programmes de dissémination de la technologie du bio-digesteur que promeut l’ABPP. Ces programmes ont permis en 7 ans d’exécution la construction de plus de 60 000 bio-digesteurs.
Une déclaration et une feuille de route pour la promotion du bio-digesteur
Au cours de la présente conférence de Ouagadougou, les acteurs ont le point de leurs actions, se sont accordés sur les actions futures avec une disponibilité de la communauté internationale à les accompagner. Les résultats déjà engrangés apportant la preuve que le bio-digesteur est une opportunité à exploiter par les pays sahéliens pour adapter leur agriculture au changement climatique, réduire les émissions de gaz à effet de serre et renforcer leur capacité d’accès aux financements. Il en est même résulté une déclaration dite de Ouagadougou et une feuille de route indiquant les marches à suivre pour aller véritablement à la vulgarisation de cette technologie énergétique rurale dont les avantages ne sont plus à démontrer.
Pour sa part le président Roch Kaboré qui a fait de l’installation des bio-digesteurs l’un des axes majeurs de sa politique énergétique en direction du monde rural dans son pays, a réaffirmé son engagement en faveur de la vulgarisation de cette technologie au Burkina Faso ; lui qui a promis d’en construire 40 000 bio-digesteurs au cours de son mandat qui court jusqu’en 2020.
Mieux, le chef de l’Etat burkinabè s’est engagé à porter la question, à plaider auprès de ses pairs et des institutions internationales pour une meilleure promotion du bio-digesteur dans nos pays.
Mathias Lompo
Burkina Demain