Le Général Djibrill Bassolé est déterminé à défendre ses droits jusqu'au bout

Alors que les dernières révélations du Reporter semblaient faire de lui le véritable cerveau du putsch manqué du 16 septembre 2015, ce qui le mettrait de facto dans une situation inconfortable, le Général Djibril Bassolé, assigné à résidence surveillée depuis sa libération provisoire, s’est présenté on ne peut plus rassurant à nos confrères du Quotidien qui lui ont rendu visite pour prendre le pouls de ses nouvelles conditions de détenu.

Le Général Djibrill Bassolé est déterminé à défendre ses droits jusqu’au bout

A entendre le Général Djibrill Bassolé, que nos confrères du Quotidien ont rendu visite à sa villa surveillée de Ouaga 2000, les dernières révélations du Reporter qui feraient de lui le cerveau du putsch manqué du 16 septembre 2015 ne visent qu’un objectif : influencer l’opinion sur la question. Et d’annoncer que le journal sera poursuivi pour diffamation.

Des charges ont-elles été abandonnées ou non ?

Alors qu’on  faisait état de charges qui ont été abandonnées contre Bassolé pour ne retenir que celle de trahison, dans son arrêté encadrant l’assignation à résidence surveillée du Général, le ministre de la défense ne  laisse apparemment pas transparaître aucun abandon de charge contre l’intéressé :

«Monsieur Bassolé Yipénè Djibrill, de nationalité burkinabè, né le 30 novembre 1957 à Nouna, province de la Kossi, fils de Bassolé Mahama et de Taro Véronique, Général de brigade de gendarmerie, inculpé de trahison, association de malfaiteurs, complicité de destruction volontaire de biens, incitation à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, complicité de meurtre, complicité de coups et blessures volontaires, est assigné à résidence conformément à l’arrêt n°2017-069/TMO/CCI du 10 octobre 2017». Alors, à cette étape de la procédure, des charges ont-elles été oui ou non abandonnées ?

Bassolé déterminé à lutter pour obtenir justice

Sur la question de la justice Djibrill Bassolé a été on ne peut plus clair. A l’entendre, il n’est pas du tout question de démissionner pour l’avenir même de la justice dans ce pays. Pour l’intérêt du pays, il est  ainsi déterminé à faire en sorte que justice lui soit rendu pour que ce qui lui arrive n’arrive pas à d’autres citoyens Burkinabè. Pour cela, il serait même prêt à payer le plus fort. «La patrie ou la mort», a-t-il lâché à nos confrères du Quotidien.

En attendant de se présenter d’ici la fin de la semaine prochaine au tribunal pour une autre étape de la procédure, l’ex-chef de la diplomatie burkinabè a par ailleurs introduit une demande d’évacuation sanitaire d’urgence.

Mathias Lompo

Burkina Demain

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