Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, a fait machine arrière ce dimanche, suite des pressions occidentales, sur la nomination de Robert Mugabe, comme ambassadeur de bonne volonté dans la lutte contre les maladies non transmissibles (attaques cardiaques, asthme)). Un revirement qui a réjoui chez les détracteurs de Mugabe. Mais, pour le président zimbabwéen, c’est le moindre mal, lui dont la mort devrait intervenir, selon les prédictions du pasteur Patrick Mugadza, le 17 octobre 2017.
Si la prophétie du sulfureux pasteur Patrick Mugadza s’était réalisée, l’on serait ce mardi au 7e jour du décès du président Zimbabwéen Robert Mugabe (93 ans). Mais, heureusement pour Mugabe, rien de tout cela n’est arrivé. Sentant la fin de son mensonge, le pasteur Mugadza a indiqué à l’approche du 17 octobre que Dieu avait changé d’avis à propos de la mort de Robert Mugabe, sans prendre le risque d’avancer une autre date. Après avoir été arrêté en janvier 2017 pour cette prophétie, Mugadza pouvait-il se le permettre encore ?
En tous les cas, Robert Mugabe est bien vivant. Et le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, a eu l’opportunité ces derniers jours, de le solliciter pour qu’il devienne ambassadeur de bonne volonté de l’organisation dans la lutte contre les maladies non transmissibles (attaques cardiaques, asthme).
Mais, là aussi les choses ne fonctionnent pas comme prévues. En effet, suite à des pressions occidentales le DG de l’OMS est revenu sur sa décision de nommer le président zimbabwéen au prestigieux poste d’ambassadeur de bonne volonté de l’organisation dans la lutte contre les maladies non transmissibles. Mais, assurément, l’essentiel pour Mugabe, c’est d’être toujours vivant, ce qui lui permet toujours d’être président du Zimbabwe.
Mathias Lompo
Burkina Demain