Les membres du présidium à la session de sensibilisation, de gauche à droite, le SP CONASUR Yipenè Florent Bakouan ; le conseiller technique du gouverneur Remy Tapsoba et la représentante de la coordination du projet SAP/IC Marceline Zagré/ Yonli

Depuis 2014 se met en œuvre au Burkina Faso et dans 10 autres pays africains le projet Renforcement de l’information climatique et des systèmes d’alerte précoce en Afrique pour le développement de la résilience et l’adaptation au changement climatique (Projet SAP/IC). Pour informer le public de la région du Centre sur les objectifs et enjeux du projet, les gestionnaires ont organisé, le jeudi 27 octobre 2017 à Ouagadougou, une session de sensibilisation. Remy Tapsoba, conseiller technique représentant du gouverneur, a présidé l’ouverture de la session, en présence du secrétaire permanent du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation, Yipenè Florent Bakouan.

Les membres du présidium à la session de sensibilisation, de gauche à droite, le SP CONASUR Yipenè Florent Bakouan ; le conseiller technique du gouverneur Remy Tapsoba et la représentante de la coordination du projet SAP/IC Marceline Zagré/ Yonli

Informer et sensibiliser le public de la région du Centre sur les objectifs et les enjeux du projet SAP/IC ; échanger avec le public sur le dispositif national de prévention et la gestion des catastrophes. Ce sont là les objectifs de la session de sensibilisation à l’intention du public de la région du Centre, organisée ce jeudi 27 octobre 2017 à Ouagadougou par les acteurs du Projet Renforcement de l’information climatique et des systèmes d’alerte précoce en Afrique pour le développement de la résilience et l’adaptation au changement climatique (Projet SAP/IC).

Les participants sont venus des services et administrations de la région du Centre
Dans son mot d’ouverture de la session, Remy Tapsoba, conseiller technique représentant du gouverneur, a souligné l’importance du projet dans le dispositif national de prévention et de gestion des catastrophes naturelles. Le projet qui a démarré depuis 2014 et fait suite à d’autres similaires, prévoit de doter le pays d’ici fin 2017 de quelques 150 équipements hydrologiques.
Pour sa part, le secrétaire permanent du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR, Yipenè Florent Bakouan, a abordé dans son exposé le dispositif national de prévention et gestion des catastrophes dans le pays. Comme limites au dispositif, il a relevé entre autres :
L’Insuffisance de moyens pour faire face aux catastrophes ;

-l’insuffisance de synergie ou de concertation entre les structures intervenant dans le domaine de la gestion des risques de catastrophes ;

et météorologiques plus performants et plus efficaces, afin  de favoriser la production de données fiables, à mêmes de prévenir ou de gérer les catastrophes naturelles.

– le manque de financements pour assurer le fonctionnement des démembrements

– la faible maitrise des outils de collecte de données sur les catastrophes;

– l’ absence de ressources pour la communication entre acteurs

1 milliard 307 millions pour l’acquisition d’équipements hydrologiques et météorologiques

Et Marceline Zagré de la coordination du projet d’expliquer qu’on aurait pu limiter le désastre de la présente campagne agricole si l’on avait pu mettre à la disposition  des populations  des prévisions  pluviométriques fiables. Les producteurs auraient ainsi pu travailler en conséquence et éviter la situation actuelle où les pluies ont cessé précocement, abandonnant les plants en pleine épiaison. De même, explique-t-elle, on aurait pu limiter les dégâts lors des inondations du 1er septembre 2009 lorsque les informations météorologiques avaient été plus fiables.

Mais, avec ce projet, il y a, assure-t-elle, de l’espoir. Ainsi, progressivement, les équipements manuels et dépassés sont en train d’être remplacés par de matériels de nouvelle génération. Ces équipements modernes  vont coûter 1 milliard 307 millions de francs CFA. Plusieurs stations hydrologiques, météorologiques ou aéronautiques ont déjà été installées et d’autres attendent de l’être d’ici la fin de projet. Au niveau de la région du Centre par exemple, le poste pluviométrique de Koubri est déjà installé et ceux de Boulbi et de Tanghin attendent de l’être.

Les principales institutions bénéficiaires de ces équipements performants  installés ou à installer sont l’Agence nationale de la météorologie,  la direction générale des ressources en eau, l’observatoire national de développement durable, l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar.

Au-delà des équipements, le projet intervient dans le renforcement des capacités des personnels de ces institutions bénéficiaires. 525 millions sont alloués au renforcement des capacités des personnels pour favoriser une meilleure utilisation des équipements acquis.

11 pays africains bénéficiaires

Le projet SAP/IC est réalisé avec l’appui financier du PNUD-FEM à travers  le financement du Fonds pour les pays les moins avancés (FPMA). Outre le Burkina Faso, le PNUD-FEM appuie 10 pays africains que sont : Bénin, Ethiopie, Gambie, Malawi, Sao Tomé-et-Principe, Sierra Leone, Tanzanie, Ouganda et Zambie. Le but de l’initiative, c’est de renforcer les capacités de ces  11 pays bénéficiaires à l’utilisation de l’information climatique et des systèmes d’alerte précoce. L’objectif, c’est de renforcer la capacité de chaque pays à suivre et à prévoir les conditions hydrométéorologiques  extrêmes et les changements climatiques dans l’optique de rendre effectif l’utilisation efficace de l’information hydrométéorologique dans la génération des alertes précoces et de soutenir les plans de développement à long terme.

Philippe Martin

Burkina Demain

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