Vainqueur du premier tour de la présidentielle libérienne, Georges Weah doit à présent se faire de sérieux soucis avec la décision prise ce lundi par la Cour suprême du pays de suspendre sine die le processus électorale dont le second tour devrait se tenir ce mardi 7 novembre 2017.
C’est assurément un gros obstacle pour George Weah dans sa marche de conquête du pouvoir suprême au Libéria, après plusieurs tentatives infructueuses. Il s’agit de la décision de la Cour suprême du pays de suspendre sine die le processus électoral qui devrait entrer ce mardi dans une phase décisive avec le second tour. L’ancienne star de football, qui étaot donnée favorite pour ce second tour de scrutin s’il se tenait effectivement ce 7 novembre au regard de son avance du premier tour ( ), doit à présent revoir ses plans et craindre pour la suite.
«Chat échaudé, craint l’eau froide», dit-on. Cela d’autant plus que ses adversaires vont tenter de profiter de cette période d’incertitude pour refaire leur retard. Autant dire que c’est une autre campagne qui commence au Libéria. Naturellement, c’est du pain béni pour le rival Weah, en l’occurrence Joseph Boakai, vice-président sortant.
En rappel, c’est suite à une plainte du leader du parti de la Liberté arrivé troisième au premier tour avec 9,6% des voix que la Cour suprême a pris la présente décision. Cette plainte fait état de fraudes massives lors du premier tour du scrutin. Il faut maintenant craindre la réaction des partisans de Georges Weah.
Martin Philippe
Burkina Demain