On ne l’a appris que ce dimanche 5 novembre. Et c’est une source du ministère malien de la Défense qui l’a révélé : 11 soldats maliens détenus par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, ont été tués dans la nuit du 23 au 24 octobre dernier dans la région du Kidal, suite à un raid anti-terroriste de l’Opération Barkhane. La source en question assure disposer d’assez d’éléments pour étayer ses allégations.

« Nous avons assez d’éléments pour dire que dans la nuit du 23 au 24 octobre, après un raid anti-terroriste, nos militaires ont été tués. Nous avons échangé avec les Français à ce sujet », a déclaré dimanche un responsable du ministère malien de la Défense. Ainsi, donc, dans la région de Kidal, 11 soldats maliens ont péri dans un raid anti-terroriste mené par des hommes de l’Opération Barkhane.

A en croire la source, des photos des corps des soldats tués ont permis de « recouper les informations », et de confirmer leur identité ».

Les soldats maliens tués étaient détenus par le « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans », organisation djihadiste née de la fusion de plusieurs groupes du Sahel et dirigée par le Touareg malien Iyad Ag Ghaly.

Les responsables de Barkhane n’ont pas encore réagi pour confirmer ou infirmer l’information.

Barkane, faut-il le rappeler, est une opération militaire menée au Sahel depuis le 1er août 2014 par l’armée française qui vise à lutter contre les groupes armés salafistes djihadistes dans le Sahel. Elle est appelée à jouer un rôle important dans la mise en œuvre de la Force G5 Sahel qui implique les armées malienne, nigérienne, tchadienne, mauritanienne et Burkinabè.

Burkina Demain

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