Les Etalons du Burkina Faso, qui s’apprêtent à disputer ce mardi au stade du 4 août leur dernier match des éliminatoires de la coupe du monde 2018, ne peuvent apparemment pas dire qu’ils ont manqué du soutien de la part de la Fédération burkinabè de football (FBF) dont le président Sita Sangaré, s’est montré jusque-là un fidèle et indéfectible soutien du onze national.
Le président de la Fédération burkinabè de football (FBF) le colonel Sita Sangaré aura été l’un des meilleurs supporters des Etalons dans ces éliminatoires finissantes de la coupe du monde de football. Réélu à la tête il y a un peu plus d’un an, l’homme voulait de tout son cœur une qualification des Etalons à ce mondial russe de 2018, ce qui aurait donné un cachet particulier à son deuxième mandat. Pour ce faire, il n’a jamais perdu espoir quant à la capacité des Etalons à se qualifier, même quand la réalité du terrain est tout autre. Ainsi, alors que tous les indicateurs laissent présager que les Etalons ne pourront plus à ce stade avec la grande avance prise par les Lions de la Teranga, le Colonel de la FBF semble bien le seul avec le Coach Paulo Duarte à y croire encore.
Ce qui n’est pas mal en soi. Cela prouve qu’il est un supporter inconditionnel des Etalons. Qu’il pleuve ou qu’il neige, il croit aux Etalons. Il n’est pas seulement un supporter des Etalons quand les choses tournent bien. Et les Etalons semblent aussi le lui rendre bien. En effet, il aura été le plus heureux des présidents qui se sont succédé la tête de la FBF. Avec lui, les Etalons ont joué une finale de la Coupe d’Afrique des Nations en Afrique du Sud en 2013 et à la dernière édition au Gabon ils ont encore fait une belle prestation, terminant troisième de la compétition.
De même, quel que soit l’issue du dernier match de ces éliminatoires du mondial russe qui se joue ce 14 novembre 2017 au stade du 4 août avec les Requins du Cap, les Etalons auront quand même montré à leurs concurrents du groupe D de quoi ils étaient capables. Les Lions de la Teranga, même qualifiés, ne diront pas le contraire, eux, qui en deux confrontations, n’ont pas réussi, à prendre le meilleur sur le onze national burkinabè.
Mathias Lompo
Burkina Demain