Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a appelé les jeunes à assumer leur part de responsabilité dans le développement du pays

C’est parti depuis ce mercredi 15 novembre 2017 pour les états généraux de la jeunesse et ce, jusqu’au 18 novembre 2017. Plus de 500 jeunes venus des 13 régions du Burkina Faso et de la diaspora y participent. C’est le Premier ministre Paul Kaba Thiéba qui a présidé la cérémonie d’ouverture.

Les participants viennent des 13 régions et de la diaspora

«Quelle gouvernance pour une contribution optimale de la jeunesse au renouveau politique, économique et social du Burkina Faso ». C’est sous le thème qu’ont débuté dans l’après-midi de ce mercredi 15 novembre 2017 les états généraux de la jeunesse placés sous le patronage du Premier ministre Paul Kaba Thiéba et la présidence du Dr Smaila Ouédraogo, ministre de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelle.

Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a appelé les jeunes à assumer leur part de responsabilité dans le développement du pays

Pour la cérémonie d’ouverture, plusieurs orateurs se sont succédé à la tribune. Rappelant le rôle important que la jeunesse a toujours joué dans l’histoire du Burkina « Soulèvement populaire du 3 janvier 1966, insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2017, et plus récemment la résistance suite au putsch des 16 et 17 septembre 2015), a appelé la jeunesse à ses responsabilités en matière de développement.

Les présents états généraux de le jeunesse constituent selon le Premier ministre, un cadre de concertation, de dialogue, de communication avec les jeunes afin de leur permettre de jouer pleinement leur rôle dans le renouveau politique, économique et social du pays, insistant sur l’importance de la jeunesse dans le devenir de toute société.

«Aujourd’hui, en plus de la défense sans compromis des valeurs sus mentionnées, je pense que le combat que vous devez mener, c’est de sortir notre pays de la pauvreté par la formation, le travail acharné et l’amour de la patrie. En effet, il y a lieu de se demander quel est l’avenir d’une société qui n’offre pas de perspectives à sa jeunesse ».

« Diagnostic participatif sans complaisance »

Le ministre de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelle, Smaila Ouédraogo, a insisté sur la nécessité de changement de comportements chez les jeunes

Pour le ministre de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelle, Dr Smaila Ouédraogo, à terme, un diagnostic participatif sans complaisance devra permettre «de construire une plateforme consensuelle d’actions autour des problématiques majeures de toutes nos régions, de toutes les catégories, de toutes les conditions sociales, dans le sens d’un sursaut de renouveau politique, économique et social».

Mais, «cela va sans dire qu’une des exigences sera sans conteste notre propre capacité à changer nous-mêmes, nos habitudes, nos comportements, le refus de la fatalité et de la facilité. Il nous faut cultiver les valeurs de courage, de patriotisme, d’humilité, de tolérance, de solidarité, d’honnêteté, de citoyenneté, etc.»

Pour sa part, le représentant de la jeunesse, Mahamadou Ouédraogo s’est félicité de la tenue des états généraux de permettront aux jeunes de réfléchir et de définir les voies et moyens de leur pleine participation au renouveau politique, économique et social du pays.

Les participants aux états généraux viennent des 45 provinces du pays et de la diaspora.

Joachim Batao

Burkina Demain

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