Les conférenciers de l'APMP face aux journalistes ce 25 novembre au siège du MPP

Au cours d’une conférence de presse animée ce samedi 25 novembre, les responsables de l’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) ont dit tout le bien qu’ils pensent de la visite controversée du président français, Emmanuel Macron au Burkina Faso.

Les conférenciers de l’APMP face aux journalistes ce 25 novembre au siège du MPP

Attendu ce lundi 27 novembre 2017 à Ouagadougou pour une première visite, Emmanuel Macron est ces derniers jours au cœur des activités politiques et même de la société civile, chaque partie y allant de sa position. Ainsi il y a les anti dont certains prévoient même de manifester et les pro qui y voient une opportunité de renforcement de la coopération franco-burkinabè.

L’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) est à ranger dans cette dernière catégorie. Ses responsables ont exprimé ce samedi 25 novembre 2017, au cours d’une conférence de presse, tout le bien qu’ils pensent de cette visite du nouveau locataire de l’Elysée.

Maitre Bénéwendé Sankaria de l’Unir/Ps, Philippe Ouédraogo du PDS/Metba, Vincent Dabilgou du NTD, Mme Ilboudo Elise du MPP et Aly Badra Ouédraogo du RPR sont les principaux acteurs étaient les animateurs de cette conférence de presse.

Dans sa déclaration liminaire, le président de Unir/Ps dira que les associations et syndicats qui expriment leur opposition à cette arrivée de Macron sont « des populistes des temps modernes » qui « confondent les lieux et les époques ».

C’est pourquoi, assure- t-il, la majorité présidentielle élève sa voix  pour protester et condamner « tous ces agissements moyenâgeux qui discréditent  notre pays et infantilisent notre peuple ».

Les anti-Macron invités à ne pas s’exciter

Pour la majorité, cette venue de Macron est une « opportunité politique pour poser avec acuité et clairvoyance nos préoccupations aux autorités françaises ». Aux nombres des préoccupations Bénéwendé citera l’extradition de François Compaoré, la levée du secret défense dans l’affaire Thomas Sankara, le financement du PNDES, le problème libyen etc.

Selon Vincent Dabilgou, la France est un passage obligatoire pour la recherche de financement. Il invite donc les anti-Macron à ne pas « s’exciter comme des gens qui sont pas mûrs ». « Nous avons besoin de cette visite », a-t-il conclu. Et parlant de ceux qui ne souhaitent pas cette venue, Aly Badra d’ajouter qu’il y a « d’autres qui font comme s’ils sont plus  révolutionnaires que tous ».

Les établissements fermés pour raison de sécurité

Les travaux effectués dans la ville de Ouagadougou et la venue de Macron ne sont pas liés, affirme Philippe Ouédraogo du PDS/Metba. Puis d’ajouter que si telle était le cas « c’est même une bonne chose ».

La décision du ministre de l’éducation de suspendre les cours durant cette venue de Macron est pour des questions de « sécurité », parce que les élèves sont facilement manipulables, expliquera Philippe Ouédraogo.

Joachim Batao

Burkina Demain

 

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