Dans le cadre des activités préparatoires du huitième Forum mondial de l’eau (FME) prévu du 18 au 25 mars 2018 à Brasilia au Brésil, des jeunes francophones ont pris part les 1er et 2 décembre à Ouagadougou à un atelier dénommé WaterGeneration.
Le Secrétariat international de l’eau (SIE) supporte et appuie les jeunes dans leur mobilisation et actions au niveau régional et à l’international depuis de nombreuses années. C’est dans ce cadre qu’il a organisé du 30 novembre au 2 décembre 2017 à Ouagadougou, en partenariat avec d’autres structures dont Eau Vive internationale, GWP-AO ou IRC, l’atelier WaterGeneration au profit des jeunes francophones africains.
«Idées novatrices pour un meilleur partage des ressources». C’est le thème de cet atelier qui a réuni une trentaine de jeunes venus d’une dizaine de pays francophones : Togo, Bénin, Mali, Guinée Conakry, Sénégal, Burkina Faso.
Dans la perspective du FME 2018
Le présent atelier s’inscrit dans le cadre des activités préparatoires du huitième Forum mondial de l’eau (FME), Brasilia 2018. Le FME 2018 se déroulera du 18 au 25 mars 2018 sous le thème : «Partager l’eau». La rencontre de Ouagadougou a été l’occasion d’outiller les outiller les jeunes francophones sur diverses problématiques : la gestion intégrée des ressources en eau, les technologies de l’information et de la communication, les questions d’eau potable, hygiène et assainissement, les Objectifs de développement durable (ODD), les changements climatiques.
Les jeunes ont été outillés sur la formulation des projets en lien avec les problématiques suscitées. Ainsi, sur 12 projets présentés, 3 ont été retenus pour bénéficier d’un financement. Il s’agit des projets «Mon école n’est pas une poubelle» du Bénin ; «Water Star » du Burkina Faso et «Ecole et Saine Propre» de Guinée Conakry.
Les jeunes invités à jouer leur partition
A la clôture de l’atelier ce 2 décembre, les différents orateurs se sont félicités de l’initiative qui participe de la formation des jeunes pour leur permettre de jouer pleinement leur rôle sur les problématiques évoquées. Du directeur pays d’Eau Vive Boureima Zakari au directeur général des ressources en eau Serge Traoré en passant par la secrétaire exécutive du Secrétariat international de l’eau Sarah Dousse, ils ont tous invité les jeunes à jouer leur partition, exprimant la disponibilité de leur institutions à les accompagner. Les jeunes pour leur part ont exprimé le besoin d’être formés, d’être impliqués dans les processus de prise décision.
«Si nous voulons que les initiatives s’inscrivent dans la durabilité, il faut forcement prendre en compte les jeunes», rassure le DGRE Traoré. Mais pour que les jeunes jouent pleinement leur rôle, ils doivent, leur recommande le directeur pays d’Eau Vive Zakari, bien se former pour être à la hauteur des attentes et des défis à relever. Pour la SE Dousse, il y a bien longtemps, depuis 1998, que son institution a pris la mesure de la nécessité d’une implication des jeunes sur la problématique de l’eau. Et à l’entendre, cette implication n’a jamais cessé de se renforcer, en témoigne le présent atelier qui a fourni les outils aux jeunes africains de participer pleinement au prochain forum mondial de Brasilia, au Brésil.
Grégoire B. Bazié
Burkina Demain