Photo de famille des acteurs de la formation

Une douzaine d’Hommes de média ont bénéficié le 1er décembre dernier d’une formation sur le handicap. Une séance d’information et de sensibilisation qui a permis de renforcer les connaissances des participants sur les généralités  et le développement inclusif en matière de handicap.

Photo de famille des acteurs de la formation

La présente séance de formation en l’endroit des journalistes Cela pour permettre un bon traitement des informations et la prise en compte des concepts tels le développement inclusif dans les médias. Il s’est agi également d’encourager les journalistes et les communicateurs à œuvrer pour la promotion d’une image positive des personnes en situation de  handicap.

Donner une autre image de la personne en situation de handicap

Nathalie Ilboudo du RéJCOPH et Agnès Konseiga à l’ouverture de la séance de formation

Cette rencontre est une initiative de l’Organisation des Personnes Handicapées (OPH), à travers des structures comme le Réseau des Journalistes et Communicateurs pour les Personnes Handicapées (RéJCOPH), et l’Union Nationale des Associations de Femmes Handicapées du Burkina (UNAFEHB).

Dans son mot de bienvenue  Agnès  Konseiga a remercié les journalistes d’avoir répondu à leur invitation. Elle a souhaité qu’à l’issue de cette journée de travail, les journalistes adoptent un langage positif sur le handicap afin que l’image de la personne handicapée soit davantage améliorée.

Pour réussir le pari, l’expertise de deux personnes ressources sur la question de développement inclusif et handicap ont été mise à contribution.

D’entré de jeu, c’est une vue d’ensemble sur la question qui a été présentée par Nathalie Ilboudo, du RéJCOPH. Elle a rappelé que les personnes handicapées sont des personnes à part entière et jouissent des mêmes droits que tous. En ce sens, les personnes handicapées doivent participer et contribuer pleinement à l’épanouissement de la vie sociale, politique, économique et culturelle du pays dira-t-elle.

Pour y arriver, elle est rassurée que « vous les journalistes vous pouvez faire changer les choses, changer les mentalités ». Puis d’ajouter que « nous sommes tous des handicapés quelque part, soit nous même soit un parent », même si les degrés diffèrent note-t-elle. C’est pourquoi, on devrait éviter de stigmatiser les personnes vivant avec le handicap.

Le handicap n’est pas une fatalité

Hamidou Ouédraogo pendant son exposé sur les généralités du handicap et le développement inclusif

Hamidou Ouédraogo, dans sa présentation a dénoncé les stigmatisations faites à l’encontre des personnes handicapées dans notre société. Il en veut pour preuve le fait que « nous les appelons par leur handicap ».

Il a invité les parents des personnes vivant avec un handicap a « intégré que le handicap n’est pas une fatalité et qu’il existe des solutions alternatives ». Ils doivent soutenir leur enfant car « c’est eux les premiers qui doivent les amener à avoir confiance en eux » conseille t-il.

Pour lui l’environnement peut constituer un facteur très défavorable pour la personne vivant avec un handicap. C’est pourquoi il faut « travailler à avoir un environnement facilitateur » pour le handicapé et cela à plusieurs niveaux.

Selon Hamidou Ouédraogo, le cadre institutionnel burkinabè fait une part belle à la question de la personne handicapée. Mais, malheureusement la mise en œuvre fait défaut. Il pense que la faute incombe en partie aux personnes handicapées, qui pour lui, ne sont pas suffisamment unies pour parler d’une seule voix et mener le combat collectivement.

Il a indiqué que le handicap n’est pas un état figé mais évolutif. C’est un état qui peut être modifié grâce à la réduction des déficiences ou au développement des aptitudes ainsi qu’à l’adaptation de l’environnement.

On note qu’aujourd’hui, la première cause de handicap selon l’OMS est l’hypertension artérielle et les AVC, puis suivent les mal formations congénitales.

Joachim Batao

Burkina Demain

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