Dans le dossier Norbert Zongo, beaucoup d’acteurs burkinabè, y compris le gouvernement, attend beaucoup de Paris où a lieu ce mercredi la première audience relative à la procédure d’extradition de François Compaoré, soupçonné d’«incitation à assassinat».
Le porte-parole du gouvernement burkinabè l’a dit, «l’espoir de tous reste le dénouement judiciaire » du dossier Norbert Zongo. Et cela pourrait passer aussi par Paris où a lieu ce mercredi la première audience relative à la procédure d’extradition de François Compaoré, soupçonné d’«incitation à assassinat ».
Face au président français Emmanuel Macron, le 28 novembre dernier ; certains étudiants n’étaient pas passés par quatre chemins pour exiger de la France l’extradition du frère cadet de l’ancien président Blaise Compaoré. Réagissant à cette exigence Macron ne s’y était pas montré hostile. Puis il y a eu cette annonce de la première audience de M. Compaoré. La justice ayant ses règles, reste à savoir si la justice française saura se montrer à la hauteur des attentes de ceux qui exigent l’extradition rapide de François. De leurs côtés, les soutiens de François, notamment ses avocats travaillent à ce que perdure le statut quo. Des deux camps qui remportera la partie ? Wait and see, comme disent les Anglais.
Christian Tas
Burkina Demain