Incarcérés en juillet dernier par la police du Caire à la suite d’un match émaillé de violences face au club libyen d’Al-Alhi, plus de 200 supporters extrémistes du Zamalek ont été libérés samedi dernier après six mois de détention, a-t-on appris de sources judiciaires. Ces hooligans du Zamalek étaient accusés de destruction des sièges du stade Borg El Arab, à Alexandrie, où avait eu lieu le match mouvementé.
Pour insuffisance de preuves, la justice militaire en égyptienne a relâché plus de 200 supporteurs du club de football de Zamalek arrêtés en juillet dernier pour avoir saccagé un stade et attaqué des policiers.
Les violences dans les stades étaient devenues une constante en Egypte ces dernières années.
En février 2012 par exemple, 74 personnes, dont de nombreux supporters, vont mourir dans un stade de football à Port-Saïd. Un désastre qui a conduit les autorités à interdire l’accès des matchs de football.
Boris Dakio
Burkina Demain