Simon Compaoré, ministre de la sécurité était ce matin 8 janvier face à la presse pour faire le point des actions de son ministère de l’année écoulée. A coup sûr, tous l’attendaient sur les précisions dans l’affaire Auguste Denise Barry. Peine perdue, car « rien de bon » ne sera communiqué à la presse à ce sujet.
Alors qu’on croyait que cette conférence de presse était l’occasion pour le ministre de la sécurité d’apporter plus de précisions dans l’affaire Auguste Denise Barry, hélas, il faudra encore attendre, fera noter le ministre de la sécurité. Il affirme « vous serez édifiés, en tout cas ceux qui veulent voir claire le verront dans cette affaire ». Il ajoute s’en tenir aux informations du tribunal militaire.
On constate ainsi que les faits de l’inculpation de Denis Barry, resteront encore sujet à caution. Il faudra attendre peut-être le tribunal militaire pour en savoir davantage. « Ne vous pressez pas » tente de convaincre le ministre, au regard de l’insatisfaction des journalistes sur la question.
Pour Simon le Burkina est un pays de droit dont on ne peut plus arrêter un citoyen sans raison valable.
L’autre temps fort de cette rencontre avec la presse, c’est la plainte du chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré contre le ministre Simon Compaoré dans l’affaire « tranquilos ».
Cette plainte contre lui serait un non évènement à entendre le ministre Simon. Pour lui, il y a des convocations chaque jour à la gendarmerie, donc « Si c’est une préoccupation pour vous, pour moi ce n’est pas une préoccupation », a-t-il conclu sur ce point.
Joachim Batao
Burkina Demain