Le ministre de la fonction publique Clément Pengdwendé Sawadogo, face à la presse ce lundi 8 décembre

Comme annoncé, le ministre de la Fonction publique, du travail et de la Protection sociale (MFPTPS), Clément Pengdwendé Sawadogo, a animé ce 8 janvier à Ouagadougou un point de presse. Au menu des échanges avec les journalistes : évidemment la question du Haut conseil du dialogue social (HCDS).

Le ministre de la fonction publique Clément Pengdwendé Sawadogo, face à la presse ce lundi 8 décembre

A l’issue de la conférence de presse animée ce lundi par le ministre de la Fonction publique, du travail et de la Protection sociale (MFPTPS), Clément Pengdwendé Sawadogo ; l’on en sait un peu plus sur les contours et les missions du Haut conseil du dialogue social (HCDS).

Le HCDS ne s’occupera pas, assure-t-il, des questions du système de rémunération mais ces questions y seront évoquées et débattues et les conclusions de ces débats serviront de base à la prise de décision. Le HCDS fera aussi dans la prévention à travers la promotion du dialogue pour désamorcer à temps les crises. «Il mettra en avant le consensus et la responsabilité partagée».

Pour le ministre Sawadogo, si le système de bénévolat ne fonctionnera pas dans le cas du HCDS, pour autant il ne donnera pas lieu à des enrichissements de la part des parties prenantes.  Le budget de fonctionnement de ce haut conseil qui «ne sera pas une institution de trop, aucune autre institution ne s’occupant de ces questions-là», est estimé entre 200  et 300 millions de FCFA.

Constat du manque de consensus chez les syndicats

Le ministre Sawadogo a noté un manque de consensus au sein de l’Unio d’action syndicale (UAS) concernant la désignation des représentants syndicaux au sein du haut conseil. A l’entendre, cela reste un problème interne à l’UAS. C’est pourquoi, le gouvernement s’en tient à la liste (18 représentants syndicats) qui lui a été communiquée.

Et Clément Sawadogo de préciser qu’il n’appartenait pas à Bassolma Bazié de la CGT-B de récuser cette liste, vu qu’il n’est plus, dit-il, le président du mois des Centrales syndicales.

Mathias Lompo

Burkina Demain

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