Malgré les menaces de répression qui planent sur eux, surtout après l’annonce de l’interdiction de leur manif par les autorités, responsables et militants du Comité laïc de coordination vont tenter d’harceler de nouveau ce dimanche 21 janvier, le pouvoir de Joseph Kabila pour l’obliger à appliquer intégralement l’accord du 31 décembre 2016.
Le Comité laïc de coordination a appelé les Congolais à manifester ce dimanche 21 janvier pour exiger du pouvoir de Joseph Kabila l’application intégrale de l’accord de la Saint-Sylvestre. A la veille de cette journée de haut risque, ils sont nombreux au Congo et ailleurs à se poser cette question: les forces vont-elles encore réprimer comme elles l’ont fait lors de la marche pacifique des catholiques du 31 décembre 2017 ?
Les autorités congolaises ont déjà apposé leur interdiction sur la demande à manifester du CLC. Preuve qu’elles n’entendent pas laisser faire.
Mais, les responsables et militants du CLC peuvent se permettre de tenter le coup, surtout après la sortie de la MONUSCO (Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo)qui a annoncé qu’elle allait déployer des éléments dans les principales villes en cette journée de dimanche, histoire de dissuader le recours à la violence dans l’un et l’autre camp. Il y a eu aussi ce soutien de la conférence épiscopale de Paris aux évêques de Congo pour leur noble lutte qui peut encourager à l’action chez les catholiques congolais. Affaire à Suivre…
Burkina Demain