L'attend toujours de connaître tous les points contenus de le protocole d'accord entre le gouvernement et la coordination des syndicats de l'éducation

Enfin le gouvernement burkinabè et la coordination nationale des syndicats de l’éducation sont parvenus, ce samedi 27 janvier 2018 à Ouagadougou, à un accord qui devrait permettre de sauver l’année scolaire et donc d’éloigner de nous le spectre de l’année blanche qui n’aurait fait l’affaire de personne.

Cet accord entre le gouvernement et les syndicats est salvateur pour la survie de notre système éducatif

Une fois encore, le Mogho Naba vient de jouer un rôle important dans la vie de ce pays  en favorisant cet accord in extremis entre le gouvernement et la coordination des syndicats de l’éducation. Un accord qui vaut tout son pesant d’or puisqu’il permet d’écarter le spectre de l’année blanche qui aurait été catastrophique pour le pays qui ne se portait déjà  pas bien dans bien de domaines.

Plus que tout, l’avenir du Burkina Faso, comme de tout autre pays sérieux, repose sur l’éducation qui permet de former la relève et d’inculquer aux générations montantes la culture du mieux vivre ensemble, de la démocratie et de la bonne gouvernance.

En cela, cette initiative de l’empereur des Mosse  est peut-être bien plus importante que la médiation concluante menée pendant la crise du coup d’état du 16 septembre 2015.

Esprit de compromis patriotique à préserver

Au-delà du Mogho Naaba, c’est également le lieu de saluer l’esprit du compromis des protagonistes de cette crise que sont le gouvernement et la coordination des syndicats de l’éducation qui ont su chacun mettre de l’eau dans son vin. A ce stade, évidemment, l’on ne saurait parler de vainqueur, ni de vaincu dans de ce long bras-de-fer de quatre mois qui menaçait de faire effondrer le fondement de notre système éducatif. C’est plutôt le lieu d’inviter les différentes prenantes de cet accord salvateur d’aller jusqu’au bout de cet esprit de compromis patriotique, garant de l’intérêt général. Comme on le dit, la promesse crée l’espoir. Et quand l’on tient la promesse, cela crée la confiance.

Et peut-être s’il y avait une confiance entre le gouvernement et les syndicats, l’on n’aurait certainement pas assisté à ces interminables négociations. Que les uns et les autres tiennent donc parole pour que le dialogue gouvernement-syndicats soit toujours porteur d’amélioration de conditions de travail et de vie pour le monde du travail et partant, de tous les Burkinabè.

Burkina Demain

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