L’Union nationale des associations des parents d’élèves du secondaire et du supérieur du Burkina (UNAPES-B) a animé une conférence de presse ce mercredi 31 janvier 2018. Ses responsables ont salué le dénouement des quatre mois de crise qu’a connu le système éducatif et appelle au respect de l’accord trouvé dans la nuit du samedi 27 janvier. Ils disent s’être engagés pour le suivi du protocole d’accord signé entre le gouvernement et la coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE).
L’issue heureuse de la crise qui a secoué le système éducatif burkinabè, constitue un grand soulagement pour tous les acteurs du monde éducatif. Quoi de plus normal pour des associations de parents d’élèves d’exprimer leur joie et leur gratitude à l’endroit des acteurs qui y ont œuvré.
« Notre capacité à nous ressaisir »
Les premiers responsables de l’Union nationale des associations des parents d’élèves du secondaire et du supérieur du Burkina (UNAPES-B) ont donc salué « la fumée blanche » sortie des négociations.
Pour son président Hector Raphaël Ouédraogo« Une année blanche aurait plongé notre pays dans une situation très difficile ». Puis d’ajouter « fort heureusement, nous Burkinabè, avons une fois de plus étonné le monde entier, et montré notre capacité à nous ressaisir pour sauver ce qui nous est essentiel ».
Il a salué l’ensemble des acteurs qui ont contribué à la résolution de la crise. « Nous pensons à sa majesté le Mogho Naba, aux représentants de la communauté musulmane, catholique et protestante, le syndicat et le gouvernement » a-t-il cité.
« Chaque partie doit respecter ses engagements »
De l’avis du trésorier de l’Union, Souleymane Nignan, c’est maintenant que tout commence. Le temps est désormais très compté et il faudra tout faire pour éviter le moindre retard, dit-il. Il pense que les « élèves étaient déjà psychologiquement préparés » à l’allure que prendra les cours dès la reprise. Il estime aussi que le réaménagement du calendrier scolaire qui renvoie au 24 février la date de l’arrêt des notes du 1er trimestre et la réduction des jours de congé du 2e trimestre pourront contribuer à essayer de rattraper au mieux le temps perdu.
Pour y arriver « Chaque partie doit respecter ses engagements » exhorte le secrétaire générale Adama Fayama, avant de laisser le soin au président de lancer un appel au gouvernement et aux syndicats au respect de la parole donnée.
L’UNAPES-B promet de veiller à l’application de l’accord et de dénoncer tout manquement y relatif. Elle invite les associations des parents d’élèves (APE) à faire autant.
Joachim Batao
Burkina Demain