Après treize ans d’attente, les Guinéens votent enfin depuis ce dimanche 4 février pour désigner leurs élus locaux dans le cadre des élections municipales. Au total, 6 millions électeurs sont attendus dans les urnes pour la désignation de quelques 342 chefs d’exécutifs locaux sur 30 000 candidats.
Les Guinéens votent ce dimanche 4 février pour les élections locales. 6 millions d’électeurs sont inscrits sur les listes électorales et sont naturellement attendus dans les urnes pour la désignation des candidats habileté à occuper les 342 postes à pourvoir pour 30 000 candidats.
La concurrence s’annonce rude entre les protagonistes du scrutin qui se tient finalement après 13 ans d’attente. L’opposition politique qui s’est beaucoup battue pour la tenue de ce scrutin, à coup de manifestations de rue souvent réprimées, entend tirer son épingle du jeu. De son côté, le pouvoir guinéen n’organise pas ces élections pour les perdre. S’il a jugé bon de les laisser organiser maintenant par la commission électorale et pas hier, c’est qu’il est convaincu de les remporter.
Et cette détermination de vouloir l’emporter de part et d’autre fait craindre déjà des violences à l’annonce des résultats. Cela dit, ce scrutin devrait permettre en principe de renforcer le processus démocratique guinéen qui avait comme un goût d’inachevé. Mais, pour cela, il faut absolument que les votes se déroulent dans le calme, la paix et que les résultats soient acceptés par tous.
Martin Philippe
Burkina Demain