Le Secrétaire Général (SG) du gouvernement Stéphane Sanou a procédé à l’installation officielle du nouveau ministre de la culture, des arts et du tourisme ce lundi 05 février 2018. La cérémonie de passation de service entre ministre sortant Issouf Sawadogo et ministre entrant Abdoul Karim Sango, s’est déroulée au CENASA en présence des acteurs de la culture venus nombreux.
Officiellement installé ce lundi 05 février 2018, Abdoul Karim Sango est à présent le nouveau ministre de la culture, des arts et du tourisme. Au cours de la cérémonie d’installation, le SG du gouvernement Stéphane Sanou a confié que cette nomination était la preuve d’une grande confiance que le chef de l’Etat a placé au ministre entrant. Il l’a invité à « développer dans ses domaines de compétences des initiatives pour le développement de ce secteur stratégique pour notre pays ».
«Ecoute, management responsable et réaliste »
Le SG a dans ses propos rappelé que les ministres doivent être des modèles de probité au travail et constamment à l’écoute de leur département ministériel avec un management emprunt de responsabilité et de réalisme.
C’est avec le concours de tous, que le nouveau ministre parviendra à relever les défis des missions qui lui ont été assignés, dira le SG.
Puis vient la consécration par la formule « monsieur Abdoul Karim Sango, aux noms de leurs excellences le premier ministre et du président du Faso, je vous déclare solennellement installé dans vos fonctions de ministre de la culture des arts et du tourisme».
Les travailleurs bénéficieront de son amitié
Le ministre fraîchement installé dira qu’il est trop tôt pour décliner sa vision pour le ministère avant d’ajouter que « Je viens apporter modestement ma pierre à la construction de l’édifice ».
Mais à l’endroit des agents il se veut on ne peut plus clair. « Chacun est utile, quelle que soit la place qu’il occupe dans le dispositif du ministère. Il ajoute qu’« il n’y a pas d’homme du ministre puis de mettre en garde que « le fonctionnaire qui fera très bien son travail peut être sûr de mon amitié à contrario celui qui ne fera pas bien son travail ne sera pas mon ami ».
Sur la question de sa démission du Paren il lancera : « Nous aurons l’occasion de nous expliquez plus tard sur cela, vous me permettrez de me concentrer sur les missions que le chef de l’Etat et le chef du gouvernement ont bien voulu me confier ».
Batao Joachim
Burkina Demain