Ce n’est déjà pas aisé de se rendre au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo, qualifié à tort ou à raison de mouroir. La situation est devenue plus compliquée avec les travaux de réfection interminables de la voie d’accès.  Avec ces nuages quotidiens de poussière, l’on n’est plus sûr de rentrer dans l’hôpital et d’en ressortir sain et sauf.

«Cela vaut deux ans qu’ils ont engagé les travaux sur la voie. Jour et nuit, c’est toujours la poussière. Vraiment, ce n’est pas facile. Mais, comment on va faire ? ».

Propos d’un commerçant installé aux abords de l’entrée principal du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo. Comme lui, la plupart des personnes qui gravitent autour de l’hôpital doivent visiblement vivre le même problème.

Et que dire des malades et de leurs accompagnants qui n’y sont pas habitués. Quand prendra fin cet enfer ? Les autorités et l’entreprise attributaire du marché sont interpellées.

A partir du moment où il n’a pas été possible de tout transférer à l’hôpital du district de Bogodogo, des mesures idoines devraient être prises pour achever dans les meilleurs délais les travaux de la voie d’accès au CHU Yalgado Ouédraogo.

Christian Tas

Burkina Demain

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