L’on en sait un peu plus sur le bilan de la double attaque terroriste perpétrée ce 2 mars 2018 en plein cœur de Ouagadougou contre notamment l’ambassade de France et le chef d’état-major général des armées. Selon le point de presse animé dans la soirée par le ministre de la sécurité, Clément P. Sawadogo, l’on retient qu’il y a eu au total 16 morts dont 8 assaillants et 8 forces de défense et de sécurité.

Le ministre de la sécurité Clément P. Sawadogo (micro) et le ministre de la communication Remi Dandjinou au cours du point de presse

Si d’autres sources ont fait état d’au moins 28 morts dans la double attaque perpétrée contre deux points névralgiques de Ouagadougou (ambassade de France et chef d’état-major général des armées) ; il n’en est rien, en croire le ministre burkinabè de la sécurité qui animé une conférence de presse dans la soirée pour dresser un premier bilan : 16 morts dont 8 assaillants et 8 forces de défense et de sécurité. «C’est un bilan exact», a précisé Clément P. Sawadogo, pour couper court à la polémique, ce qu’autant plus que d’autres informations faisaient état d’au moins 28 morts. Sur la question, le ministre des affaires, Alpha Barry, était tout à fait sur la même longueur d’onde. «Le chiffre de 28 morts n’est pas exact», a-t-il soutenu.

En revanche, le ministre Sawadogo confirmera le nombre de 4 assaillants abattus à l’ambassade de France, comme cela avait été annoncé précédemment. Il a reconnu également le rôle joué par des éléments de sécurité de l’ambassade de France dans la neutralisation des terroristes à la représentation diplomatique française de Ouaga.

Preuve que la coopération franco-burkinabè a fonctionné sur ce coup à merveille. Dans la matinée, le président français Emmanuel Macron, celui-là même qui a réservé son premier voyage officiel sur le continent à la capitale burkinabè, est monté au créneau pour condamner la double attaque terroriste et réaffirmer l’engagement de la France aux côtés des pays du G5 Sahel dont le Burkina Faso pour combattre le phénomène de terrorisme.

Sur le plan intérieur, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, le chef de file de l’opposition politique burkinabè Zéphirin Diabré, ainsi que le président du CDP Eddie Komboigo ont également condamné ces attaques, jouant ainsi tous la carte de l’unité face au péril terroriste.

C’est la troisième attaque terroriste en trois de pouvoir Kaboré. Il y a eu le 13 août 2017 l’attaque du restaurant Aziz d’Istanbul et le 15 janvier2016, celles de Cappucino et d’Hotel Splendid Hôtel qui avait fait plus d’une trentaine de morts.

Joachim Batao

Burkina Demain

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