L’Homme propose, Dieu dispose. C’est ce qui semble se passer avec la commémoration de la Journée internationale de la femme. Même avec la suppression de la parade, la ministre de tutelle Laurence Ilboudo avait assuré dans sa conférence de presse annonciatrice que les femmes allaient quand même danser. Mais, avec les dramatiques évènements, notamment la double attaque terroriste et meurtrière (16 morts et 80 blessés) du 2 mars dernier à Ouagadougou, la ministre Ilboudo prône désormais la célébration en toute sobriété, en signe de solidarité aux familles endeuillées.
La ministère Laurence Ilboudo exhorte les femmes à la retenue et à surseoir aux regroupements ou manifestations à caractère festif et cela sur toute l’étendue du territoire national. Les uns et les autres sont invités au recueillement en mémoire aux victimes de la double attaque du 2 mars perpétrée sur l’état-major des armées et l’ambassade de France.
Cette attaque, faut-il le rappeler, a fait au total 16 morts.
En solidarité avec les familles éplorées, les femmes du Burkina sont invitées par leur ministre de tutelle à porter un signe distinctif (foulard, écharpe ou bandeau de couleur noire) lors des activités commémoratives de la Journée internationale de la femme.
Car, les journées de réflexion prévues pour les 7 et 8 mars 2018 sont toujours maintenues pour la région du Centre. Quant aux manifestations à caractère festif, elles sont renvoyées à une date ultérieure.
Mariam Déné
Burkina Demain