Pour parvenir à la sécurité dont on a beaucoup parlé ces temps-ci avec la double attaque du 2 mars, c’est aussi les renseignements, les informations et surtout les technologies de collecte et de transmission à distance de ces informations. Et c’est justement de ces produits, équipements de connexion, de diffusion TNT qu’Access-Sat, une société burkinabè et Newtech, société belge, vont parler ce mercredi 7 mars à Ouaga à leurs potentiels partenaires burkinabè. Access-Sat et Newtech auraient pu comme bon nombre d’institutions publiques et privées renoncer ou reporter la présente rencontre avec les récentes attaques terroristes de Ouagadougou mais les deux sociétés ont opté de ne pas faire le jeu du terrorisme, en allant jusqu’au bout de leur initiative.
En temps normal, cela aurait été une simple rencontre entre partenaires commerciaux. Mais, avec le contexte national que l’on sait avec les récentes attaques terroristes à Ouaga, la rencontre des sociétés Access-Sat du Burkina et Newtec de la Belgique avec leurs potentiels partenaires du Burkina revêt désormais un intérêt, un enjeu sécuritaire. Cet intérêt ou cet enjeu réside même dans l’audace que les deux sociétés ont eu de vouloir respecter la date préalablement fixée pour la tenue de l’évènement, c’est-à-dire le 7 mars 2018. Les deux sociétés auraient pu en effet céder à la facilitée de reporter l’évènement, comme l’on a pu l’observer ces derniers temps.
Mais, du côté d’Access-Sat comme de Newtec, l’on n’a pas du tout voulu de cette option de facilité, alors que le jour même de la double attaque du 2 mars a coïncidé avec une réunion préparatoire à Ouaga de la rencontre qui a été purement et simplement annulée.
«La question du report a été évoquée suite aux attaques du 2 mars. Mais, nous avons finalement décidé de maintenir la date du 7 mars 2018 pour ne pas faire le jeu des terroristes. Sinon, ce serait donné raison à ces terroristes », nous confie le directeur général d’Access-Sat, Ernest Baguinema Bakouan. A l’écouter, les partenaires de Newtec sont sur la même longueur d’onde qu’Access-Sat. Par là-même, leur initiative Nord-Sud transcende visiblement l’aspect affaires pour recouvrer une dimension sécuritaire, voire patriotique. Il ne reste qu’à souhaiter que ces mêmes sentiments habitent leurs potentiels partenaires pour faire véritablement de cette rencontre un exemple de reprise d’activités à Ouagadougou après les attaques du 2 mars 2018.
Domaines d’activités
Access-Sat et Newtec évoluent dans le domaine des télécommunications et proposeront à leurs potentiels clients des produits, des équipements de connexions internet, d’internet par satellite, d’équipements de diffusion TNT. La présente rencontre s’adresse entre autres aux responsables commerciaux, aux représentants des sociétés de téléphonie mobile, aux institutions publiques de sécurité (gendarmerie, police).
La balle est donc dans leur camp. C’est à eux de se mobiliser pour assister à l’évènement de New Tech et de son partenaire burkinabè, la société ACCESS-SAT qui propose entre autres des produits et services dans les domaines de :
-la recherche, la fourniture, l’étude, la vente, l’installation, l’intégration et la maintenance de tout équipement de traitement de l’information, de télécommunication et de télédiffusion;
– la conception et l’optimisation de solution adaptée aux besoins des utilisateurs des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et à leur commercialisation ;
– la réalisation de tous travaux liés au traitement et à la transmission des données ;
– la réalisation de tous travaux liés au traitement et à la transmission de son ;
– la réalisation de tous travaux liés au traitement et à la transmission de l’image ;
– la formation à l’utilisation des TIC ;
– la promotion de l’utilisation des TIC ;
– la gestion de stations VSAT ;
– la gestion de centres de production et de diffusion audiovisuelle ;
– la gestion des centres d’appels ;
– l’exécution de tous travaux de génie civil relatifs aux télécommunications ;
– toute fourniture et érection des pylônes de télécommunication ;
– la commercialisation d’équipements techniques.
Mathias Lompo
Burkina Demain