Depuis sa sélection en décembre 2016, le Burkina ne cesse de progresser avec son second compact dont la troisième phase débutée en janvier dernier, est entrée dans sa phase active avec le démarrage ce lundi 12 mars à Ouagadougou, avec l’atelier technique d’élaboration des documents de propositions de projets dudit compact.
L’objectif global de l’atelier de 5 jours débuté ce 12 mars est de disposer des versions préliminaires des documents de projets du second compact du Burkina qui porte sur l’électricité. Ces projets, selon le concept validé par le gouvernement burkinabè, sont au nombre de 4 :
-Projet 1 : Améliorer l’efficacité du domaine et des services de l’électricité ;
-Projet 2 : Accroître l’offre d’électricité moins coûteuse ;
-Projet 3 : Renforcer le réseau de transport et de distribution de l’électricité ;
-Projet 4 : Accroître l’accès et la valorisation de l’électricité par les populations et les entreprises des zones rurales et/ou péri-urbaines.
Gamme de risques potentiels
«Chaque document de projet devra être élaboré suivant le canevas du MCC. Les résultats attendus de l’atelier de travail est la production de documents préliminaires de projets contenant les éléments suivants :
-les composantes du projet sont définies ;
-les coûts totaux du projet sont estimés ;
-la théorie préliminaire du changement est définie avec une logique de projet plus complète ;
-les bénéficiaires potentiels sont identifiés et les avantages qu’ils sont susceptibles de recevoir sont quantifiés ;
-les conditions et le calendrier de mise en œuvre sont indiqués ;
-Toute la gamme des risques potentiels et autres problèmes associés au projet proposé sony soulignés », a précisé le coordonnateur de l’Unité de coordination et de formulation, Tambi Samuel Kaboré, dans son allocution d’ouverture de l’atelier.
Un autre atelier du 20 mars au 16 mai
Les conclusions du présent atelier feront l’objet d’un autre prévu du 20 mars au 16 mai prochain. Ce sera l’occasion pour les participants d’améliorer les versions préliminaires.
Les projets qui seront retenus au cours de cette 3e phase feront l’objet d’approfondissement à travers notamment des études de faisabilité et des études environnementales et sociales dans la quatrième phase.
Les fonds qui seront alloués pour les projets retenus pourront être dépensés à partir de la fin de l’année 2020. Détail important à noter, «les fonds non dépensés pendant les cinq années (2020-2025) d’exécution du second compact seront perdus par la partie burkinabè et récupérés par la partie américaine»
Joachim Batao
Burkina Demain