La deuxième édition du Festival sportif et culturel de Kordié (FESCUKO) a fermé ses portes le samedi 17 mars 2018. Cette édition qui s’est déroulée du 24 février au 17 mars, était placée sous le patronage du ministre de la culture des arts et du tourisme, Abdoul Karim Sango.
La commune de Kordié, située dans la province du Sanguié, a connu une ambiance particulière pendant la période du 24 février au 17 mars. La raison, c’est le Festival sportif et culturel de Kordié (FESCUKO), initié par Kouakou Bazongo en collaboration avec l’association des jeunes de Kordié, qui s’y déroulait.
En seulement deux ans d’existence, le FESCUKO se positionne en festival de renom dans la province du Sanguié. Ils étaient nombreux, les fils et filles de Kordié, venus des quatre coins du pays pour prendre part à cette clôture des activités du FESCUKO. De quoi à réjouir le premier responsable de la commune, Bako Bazoin qui a traduit toute sa joie de voir les fils de sa circonscription sortis massivement pour le festival. Selon le maire, Kordié est un berceau culturel dont l’image doit être valorisée et vendue au-delà des frontières communales.
Le soutien du ministre de la culture
Le ministre de la culture, Abdoul Karim Sango, patron de la cérémonie n’avait pas d’autres mots, que de magnifier ses ‘’partons’’ Gourounssi au regard des différentes prestations. Pour le ministre, « il faut promouvoir des espaces de ce genre afin de permettre à la jeunesse de s’épanouir sainement ».
Karim Sango a rassuré les initiateurs du festival que « mon ministère va s’investir afin de permettre à ce festival d’être un grand festival ». Tellement ému par ce qu’il a vu, le ‘’petit bissa’’ (même s’il est ministre) dira juste, en déclarant que ce festival doit pouvoir se positionner « comme un des meilleurs festivals du pays ».
Kouakou Bazongo, le commissaire général du FESCUKO, expliquera que l’objet de cette trouvaille est de permettre aux fils et filles de Kordié de se retrouver chaque année. Mieux, c’est de mettre des stratégies en place pour le développement de la commune.
Aussi dira-t-il, Kordié regorge de belles potentialités en matière culturelles et sportives qui méritent d’être valoriser. Pour l’initiateur du festival, cette deuxième édition est un pari réussi, en témoigne la mobilisation et l’engouement des festivaliers.
Epreuves sportives
Les épreuves qui ont servir d’activités à cette cérémonie de clôture étaient la course cycliste féminine, la lutte, la danse, et la finale de match de football. Pour ce qui est de la finale du football, elle s’est soldée par la victoire de Diou suite à l’épreuve des tirs au but. La course cycliste a été remportée par Kalssan Asseta.
La lutte, c’est l’activité qui a retenu toute l’attention à cette clôture. D’une vingtaine de lutteurs, c’est finalement Bazan Kouayé et Bazongo Bassan qui se sont retrouvés en finale. La finale a été remportée par Bazongo Bassan.
En plus de ces activités, 100 jeunes de Kordié ont bénéficié dans le cadre du FESCUKO, de formation en maraicher-culture, en élevage, en agriculture et en gestion de micro-finance.
Kordié étant réputé être une zone de maraicher-culture, l’on pouvait constater également une exposition de produits maraichers au cours de ce festival.
Le commissariat général du FESCUKO a remis un ordinateur à la mairie de Kordié pour l’aider dans l’établissement des actes d’état civil.
Joachim Batao
Burkina Demain