La Commission de l’informatique et des libertés (CIL) a organisé, ce jeudi 22 mars à Ouagadougou, une formation sur la loi N°010-2004/AN du 2004 portant protection des données à caractère personnel et la protection de la vie privée ; au profit des membres du cabinet et cadres du Ministère de l’économie, des finances et du développement (MINEFID).
Plusieurs communications étaient au menu du séminaire de formation organisée dans cette matinée du jeudi 22 mars par la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) au profit des membres du cabinet et cadres du Ministère de l’économie, des finances et du développement (MINEFID. Des communications en rapport avec la question de la protection des données personnelles et de la vie privée. Les communications au programme de la formation sur les thèmes suivants :
– sur la loi N°010-2004/AN du 2004 portant protection des données à caractère personnel ;
-Cybercriminalité, Sécurité des Systèmes d’information et enjeux liés à la protection des données personnelles ;
-Protéger ses données personnelles et sa vie privée à l’ère des réseaux sociaux ;
-Le téléphone portable et ses risques sur la protection des données personnelles et la vie privée des personnes.
Communicateurs de la formation
Pour développer ces différents thèmes, plusieurs communicateurs se sont succédé. Ahmed Noel Ouédraogo, secrétaire général du MINEFID, a livré aux participants le contenu de la loi 010-2004portant protection des données à caractère personnel et la protection de la vie privée.
«Le responsable du traitement de données à caractère personnel a l’obligation d’informer la personne concernée de la finalité du traitement, des destinataires des données, du caractère obligataire ou facultatif des réponses aux questions posées ainsi que des conséquences éventuelles d’un défaut de réponse », stipule l’article 13 de loi 010 qui toutefois précise que « ces dispositions ne s’appliquent pas à la collecte de données nécessaires à la constatation d’une infraction».
Sié Maxime Da, directeur de l’expertise technique et du contrôle a montré comment se protéger de la cybercriminalité, assurer la sécurité des systèmes d’information et les enjeux liés à la protection des données personnelles.
Quant à Mamadi Aouba, consultant en cyber-sécurité et Colonel-Major à la retraite, il a abordé la protection des données personnelles et la vie privée à l’ère des réseaux sociaux.
Younoussa Sanfo, expert en sécurité informatique et en investigations électroniques, qui devrait assurer la communication «Le téléphone portable et ses risques sur la protection des données personnelles et la vie privée des personnes », n’a finalement pas pu être là.
Malgré cette absence de l’expert Sanfo, les bénéficiaires de la présente formation ont apparemment beaucoup appris auprès des autres experts au cours de cette matinée, au regard notamment de la qualité des échanges.
Mariam Déné
Burkina Demain