Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a officiellement donné le ton d’ouverture de la 19e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) 2018, ce samedi 24 mars 2018. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée au stade Sangoulé Lamizana de Bobo-Dioulasso. Une cérémonie riche en éclat et en couleur, ponctuée par le défilé des différentes troupes participantes à la SNC et par des prestations d’artistes, dont l’artiste malien Sidiki Diabaté qui a fait vibrer tout le stade.
« Sauvegardes des valeurs culturelles : enjeux et défis », c’est sous ce thème que se déroulera cette 19e édition de la semaine nationale de la culture (SNC). Comme le coup de sifflet qui marque le début d’un match, le coup de gong marquant l’ouverture officielle de la semaine nationale de la culture a été donné par le premier ministre Paul Kaba en compagnie du ministre de la culture. Cette édition est placée sous les co-parrainages de Mahamoudou Ouédraogo, ancien ministre de la culture et de Lassiné Diawarra, président de la délégation de la chambre consulaire des Hauts Bassins.
Les bobolais sont sortis massivement
Contrairement à l’édition passée, cette édition de la SNC a drainé beaucoup de monde. Une foule sans doute suscitée par des artistes tels que Imilio le chanceux et Habidou Sawadogo tous deux d’ailleurs nominés au Koundé 2018, sans oublier la tête d’affiche Sidiki Diabaté du Mali qui a assuré un spectacle à la hauteur de sa carrure d’artiste international.
Et comme cela se doit, c’est au premier responsable de la commune de Bobo Bourahima Fabéré Sanou que l’honneur est revenu de prononcer en premier son discours. Le maire a tout d’abord traduit sa gratitude et celle de sa population d’accueillir les festivaliers dans sa commune. Il a déclaré s’être engagé à « faire de la culture le levier de développement de la ville de Bobo-dioulasso » et ce, au regard de la position qu’occupe sa circonscription dans la valorisation de la culture.
Pour le porte-parole des co-parrains, le choix porté sur eux revêt d’un immense honneur. Il pense que la SNC donne à « chaque peuple de valoriser sa culture ». C’est pourquoi, « nous n’aménagerons aucun effort pour faire rayonner notre culture » a-t-il déclaré.
La culture, le socle de tout développement
Le ministre de la culture des arts et du tourisme Abdoul Karim Sango a d’entrée de jeu indiqué que le thème de cette année était évocateur. Ce thème dit-il est une interpellation « collective et individuelle » face aux crises qui « fragilisent les fondements de notre société ». Pour y faire face, il faudrait un « sursaut patriotique », laissera entendre le ministre, puis de préconiser un recours à la culture qui nul doute est « le socle de tout développement durable » conseille-t-il.
Question sécurité oblige. Le ministre, a rassuré la population et l’ensemble des festivaliers que « toutes les dispositions ont été prises pour une couverture sécuritaire optimale de la manifestation ».
Selon le ministre cette édition de la SNC accueille près de 1300 artistes et attend près de 300 000 festivaliers.
Joachim Batao
Burkina Demain