Le vice-président du Conseil Supérieur de la Communication, M.D Désiré Comboigo a animé ce mercredi 28 mars 2018, une conférence de presse pour donner sa lecture de la situation que vit son institution.
Comme il fallait s’y attendre, la crise que traverse le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a été au centre de la conférence de presse animée ce mercredi au sein de l’institution par le vice-président intérimaire M.D Désiré Comboigo
A l’écouter, cela est le résultat de la mal gouvernance qui a perduré au CSC et qui a eu de mauvaises conséquences. Ainsi, les travailleurs avaient vu, a-t-il rappelé, une coupure de leur salaire au motif qu’ils étaient absents de leur poste et ceux-ci ont ester en justice et celle-ci a estimé que cette coupure de salaire est illégale donc les travailleurs doivent être restitués dans leur droit et c’est ce qui a été fait.
« Pas de chasse aux sorcières au CSC »
Le vice-président Comboigo a aussi indiqué que la loi organique 015 2013/AN du 14 mai 2013 a été déclarée anti- constitutionnelle. Et c’est cette loi, a-t-il poursuivi, qui a été modifiée le jeudi 22 mars dernier par l’Assemblée nationale. «La modification de la loi était pertinente et opportune» Pour lui le CSC fonctionne toujours mais pas normalement. Et d’appeler les médias au respect de la loi régissant la presse.
Par ailleurs, contrairement à ce qu’affirment certains médias, qu’il n’y a aucune chasse aux sorcières au CSC, selon le vice-président intérimaire.
Mariam Déné
Burkina Demain