En vue de mutualiser les différentes interventions des partenaires de la filière mangue au Burkina Faso, l’Association des professionnels de la mangue du Burkina (APROMAB) et le programme GrowAfrica du NEPAD viennent de créer une plateforme inclusive des acteurs de la filière mangue au Burkina Faso. Le lancement de cette plateforme a eu lieu ce jeudi 29 mars 2018 à Ouagadougou.
Trois interventions ont marqué le lancement, ce jeudi 29 mars à Ouagadougou, de la plateforme inclusive des acteurs de la filière mangue au Burkina Faso. Il s’agit de celle de K.Jean Noel Lamouri, représentant l’Association des professionnels de la mangue du Burkina (APROMAB). Ensuite celle de Ibrahim Gourouza-Magagi, le coordonnateur régional Afrique de l’Ouest et du Centre de Grow Africa Program. Et enfin celle de cérémonie d’Aly Romba, représentant du ministre de l’agriculture, qui a présidé la cérémonie.
Chaque intervenant a salué l’initiative qui va permettre de valoriser davantage l’apport économique de la filière mangue dans le pays et améliorer les revenus et conditions de vie des producteurs.
20 millions de dollars
«La plateforme favorisera des prises de décisions rapides dans le dialogue politique et dans les opérations d’investissement. Elle ouvrira la voie au développement du marché extérieur pour les produits de la mangue en provenance du Burkina Faso», a indiqué le représentant du ministre de l’agriculture, Aly Romba.
Soulignant le potentiel de la filière mangue au Burkina Faso, le coordonnateur régional Afrique de l’Ouest et du Centre de GrowAfrica Program, Ibrahim Gourouza-Magagi a annoncé un investissement de 20 millions de dollars de son institution afin de lui de permettre de jouer pleinement son rôle dans le tissu économique et social du pays.
Burkina, 1er producteur de mangue en Afrique de l’Ouest
Au Burkina Faso, la production fruitière est dominée à 50% par la mangue et le pays occupe la première place en Afrique de l’Ouest avec environ 15% de la production sous- régionale de mangue. Le secteur de la mangue joue un rôle crucial pour la sécurité alimentaire et l’amélioration des conditions de vie des populations rurales du pays. Le secteur génère en effet près de 40 000 emplois, contribue à 2.9 du PIB agricole, soit 0,5% du PIB national, pour une valeur totale de 30 milliards de francs CFA de valeur ajoutée. Le volume annuel de production est mal connu et se situe entre 150 000 et 200 000 tonnes vers l’Afrique.
Mariam Déné
Burkina Demain