Ce 5 avril marquait le deuxième jour du mouvement de grève de 48 heures décrété par la coordination des syndicats du Ministère de l’économie, des finances et du développement (MINEFID). Comme le premier jour, le mot d’ordre est respecté à Ouagadougou, avec une paralysie dans plusieurs services.
Que ce soit au Trésor ou aux services d’impôts visités en cet après-midi du jeudi 5 avril, deuxième jour des 48 heures des syndicats du Ministère de l’économie, des finances et du développement (MINEFID) ; presque tout était à l’arrêt. Au Trésor, seuls des éléments de sécurité étaient perceptibles de l’extérieur. Au service des impôts près du lycée Philippe Zinda, le mot d’ordre de grève était respecté, avec même un piquet de grève bien en place.
Rupture de timbres fiscaux
Dans ce service des impôts, il était impossible de se procurer par exemple des timbres fiscaux. Et d’apprendre que cela ne date pas de ce 5 avril. «Cela fait maintenant deux semaines qu’il n’y a plus de timbres fiscaux. Tout cela montre bien que le ministère n’est pas bien géré », confie un interlocuteur.
A quelques centaines de mètres de là, à la direction générale des transports terrestres et maritimes, il était impossible de se procurer des quittances à cause de la grève. Preuve que les conséquences du mouvement vont bien au-delà du seul MINEFID.
Christian Tas
Burkina Demain