Le journaliste écrivain, Adama Bayala, a animé, ce 5 avril 2018 au Lycée départemental de Koubri, une conférence publique sur le thème : «Civisme et culture du travail en milieu scolaire».
Le conférencier a articulé son propos autour de trois points : le contexte qui préside à la tenue de la rencontre, le civisme et son importance puis la culture du travail bien fait.
Parlant du contexte, il est revenu sur les tristes évènements du collège d’enseignement général de Nagaré, localité située à plus de 5 00km à l’Est de Ouagadougou, où les élèves, armés de machettes, de boites d’allumettes et de lance-pierres, se sont attaqués à leurs enseignants, en avril 2016. Puis, sur les récents faits de Boussé avec les élèves qui ont barricadé la nationale N° 3 et les images qui ont fait le tour de la toile avec une élève prétendument violée par deux autres élèves.
Sa foi, avec la mobilité des élèves qui vont d’un établissement à un autre, il est tout à fait indiqué d’appeler les élèves du lycée à leur devoir, avant que le mal ne s’installe dans leur rang.
Selon Adama Bayala, l’élève doit respecter les couleurs nationales, les feux tricolores ; il doit aussi protéger les biens publics et prendre part aux activités d’intérêt public, notamment aux activités de salubrité, de plantation d’arbres et tenir propre son environnement immédiat. De plus, il a demandé aux élèves de respecter la règlementation scolaire, le personnel d’encadrement et les enseignants.
Arguant que le civisme n’implique pas seulement des relations verticales entre élèves et enseignants, il a soutenu qu’il implique aussi des relations horizontales. A ce sujet, il a invité chaque élève à faire respecter les droits des autres et du même coup, leurs devoirs.
Se livrant à un jeu, il a vérifié avec les élèves si leurs droits étaient respectés, de la maison à l’école. Conclusion, ils sont assurés, qu’il s’agisse du droit à un logis, un nom, une nationalité, l’éducation, la santé, l’alimentation, au rire, jeux, rêve.
Cela étant réalisé à des fortunes diverses, il a invité ses interlocuteurs à s’investir au travail. Pour lui, le travail n’est pas un moyen de torture, ni même d’oppression, mais un moyen de socialisation qui valorise l’homme en lui accordant l’estime des autres. Prenant des exemples concrets, il a déclaré que seul le travail assurera leur réussite scolaire et professionnelle.
Mathias Lompo
Burkina Demain