La Banque mondiale a approuvé le 29 mars dernier,  un don de 50 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA)* au profit du Burkina Faso, qui vient compléter les ressources déjà allouées au Projet de pôle de croissance de Bagré

Le financement additionnel apporté à ce projet de parc agro-industriel permettra de mener des activités qui n’ont pas pu être réalisées au titre du crédit existant en raison des dépassements de coûts rencontrés dans la construction des canaux d’irrigation : approvisionnement électrique, construction de routes et études diagnostiques (évaluation des sites, enquête sur les besoins et plan directeur). Les fonds supplémentaires financeront en outre un projet pilote destiné à renforcer le régime foncier. Ils permettront également de continuer à soutenir des activités en faveur d’un meilleur climat de l’investissement, dont l’instauration de dispositifs d’encouragement à l‘investissement.

« Grâce à ce nouvel apport de fonds, les autorités du Burkina Faso vont pouvoir mettre en place les infrastructures et les services nécessaires pour créer le premier pôle de croissance abouti du pays, ce qui permettra d’attirer plus d’investissements privés en direction des filières agricoles dans la région de Bagré. Le développement d’un pôle de croissance solide va dynamiser l’emploi et contribuer à améliorer les conditions de vie de la population des environs, et notamment des petits exploitants », explique Martin Maxwell Norman, chef de l’équipe du projet à la Banque mondiale.

Le Projet de pôle de croissance de Bagré soutient des activités qui en faveur de l’actuel Plan national de développement économique et social (PNDES), qui prévoit en particulier d’utiliser le potentiel d’un secteur clé comme l’agriculture pour stimuler la croissance des emplois.

«Notre soutien en faveur de l’entrepreneuriat dans l’agriculture et l’agroalimentaire et dans le développement de chaînes de valeur a pour objectif de réduire la pauvreté dans les zones rurales, d’augmenter la part des produits manufacturés dans le PIB et les exportations, et d’accroître le nombre d’emplois productifs créés chaque année », souligne Cheick Kanté, responsable des programmes de la Banque mondiale pour le Burkina Faso.

Parallèlement à ce financement complémentaire, la date de clôture du projet, initialement fixée au 30 novembre 2018, a été repoussée au 30 novembre 2020.

* L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à faible taux d’intérêt ou sans intérêts en faveur de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 75 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA permettent d’apporter des changements positifs dans la vie de 1,5 milliard de personnes résidant dans les pays éligibles à son aide. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 113 pays. Le volume annuel des engagements est en constante augmentation et s’est élevé en moyenne à 18 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 54 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.

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