Pour la commémoration, ce 1er mai 2018, au Burkina Faso, de la Journée internationale du travail, les syndicats du pays ont rompu avec une tradition qui consiste à remettre aux autorités une lettre ou un cahier doléances.
Au Burkina Faso, les syndicats n’entendent plus remettre pour le remettre des cahiers de doléances aux autorités. Ainsi, pour la commémoration de la fête du travail ce 1er mai, ils n’ont pas jugé nécessaire de remettre de nouveau cahier de doléances alors que celui remis l’année dernière n’a pas encore été satisfait. A Ouaga, Bobo, Gaoua, pour ne citer que ces cités, les travailleurs ont bel et bien participé aux activités commémoratives mais aucune lettre de doléance n’a été transmise à une autorité.
Pour autant, les syndicats burkinabè n’ont pas renoncé à leurs revendications. Au contraire, ils semblent déterminés. Alors que le gouvernement insiste sur la nécessité de mener le débat sur la question de flambée ces dernières années de la masse salariales, des responsables syndicats estiment qu’il faut orienter le débat sur la gestion même des ressources du pays.
Et c’est dans ce contexte que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, présidera ce jeudi 3 mai, la cérémonie d’installation du Haut conseil pour le dialogue social.
Mariam Sangaré
Burkina Demain