Une vidéo circule sous les manteaux dans la région du Nord. Vos journalistes du web ont mettre la main sur une copie. En réalité, c’est une vidéo qui met en vedette le ministre de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles, Smaila Ouagadougou.
L’homme du Yatenga ne mâche pas ses mots. Il dénonce la confiscation du pouvoir politique par les hommes au soir des scrutins. Ces hommes aux bouches mielleuses à l’approche des échéances électorales sont des loups garous dans la confection des listes électorales.
En dépit de la loi sur le quota genre, les femmes sont moins de 30% dans les pouvoirs exécutif, législatif et communal. Une injustice inacceptable pour le patron de la cérémonie du 8 mars célébré en différé le samedi 28 avril 2018 à Titao. Pour corriger cette injustice, le ministre Smaila Ouédraogo demande aux femmes d’arracher leur pouvoir. Ce sont elles qui accouchent.
Ce sont elles qui votent le plus. Par conséquent, la responsabilisation des femmes à hauteur de 30% devient non négociable. Le ministre de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles, Smaila Ouédraogo, met le doigt là où ça fait très mal. Les femmes burkinabè ont désormais un allié de taille pour leur meilleure représentativité dans les sphères de décision.
DS